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De nos jours, le tatouage est très à la mode dans tous les milieux. Mais jusqu'à la fin du 19e, il était un marqueur social. Se faisaient tatouer les repris de justice, les marins, les prostituées ou les femmes amoureuses. Le tatouage était quasi exclusivement le signe de la marginalité.

A la fin du 19e siècle, les Anglais vont chambouler pratiques et idées reçues et faire du tatouage le "must have" absolu de la gentry britannique. Les pionniers en la matière ? Le roi Edouard VII et son fils Le Duc D'York , futur roi d'Angleterre sous le nom de George V. Au cours d'un long périple autour du monde, il se fait tatouer à Yokohama par le plus réputé des tatoueurs japonais . Tout l'équipage suit… et l'aristocratie anglaise aussi !

Alors, en se faisant faire 4 tatouages, notamment un grand tigre sur l'épaule gauche, Amélia Windsor, cousine des princes William et Harry, 26e sur la liste de succession au trône d'Angleterre a certes bravé le protocole royal, mais tout bien considéré, elle n'a finalement fait que renouer avec une tradition ancestrale, que peut-être certains Anglais eux-mêmes ont oubliée.