Mardi matin, Fanny Agostini vous propose d'utiliser le temps du confinement pour découvrir la magie de quelques sites habituellement interdits au public. Des parcs nationaux aux Etats-Unis, aux musées d'histoire français, il existe de nombreuses possibilités pour découvrir et s'émerveiller.
Fanny, vous nous proposez de faire du tourisme en pantoufles ce matin.
En restant sur votre canapé, je vous propose de vous évader virtuellement grâce à la qualité des techniques photos et vidéo 360 et 3D en très haute définition. Dans le panel des possibilités d’en prendre plein la vue, il y a cinq parcs nationaux aux Etats-Unis qui permettent à nous, visiteurs pantouflards, d’aller dans des endroits non autorisés habituellement aux touristes. Une expérience appelée "The Hidden Worlds of the National Parks".
On a vraiment l’impression d’un accompagnement privilégié, avec un guide qui semble nous interpeler directement.
Il nous tutoie et nous invite a regarder tantôt en l’air, en bas, derrière nous et nous explorons avec lui en faisant pivoter la caméra. C’est comme ça que je suis restée des heures lundi devant mon écran pour visiter pour la première fois de ma vie l’Alaska à bord d’un kayak entre les iceberg où j’ai beaucoup appris sur la fonte des glaces, le nouveau Mexique, le Yellowstone Park entre le Wyoming et le Montana.
Parmi les expériences, il est possible aussi de renter dans un volcan actif au plus prêt de la caldeira, ou de pénétrer dans des cavernes, véritables cathédrales souterraines. On aurait presque le réflexe de se baisser à la vue de nuées de chauves-souris qui foncent vers la caméra.
Sinon, il y a aussi des musées qui ouvrent leurs portes un peu différemment ces derniers temps.
Là aussi les visites virtuelles sont possibles et de nombreux musées donnent accès à des expositions en mode immersion. Il y a le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, qui propose en ce moment une série de conférences pour enrichir ses connaissances sur la nature. Idem pour le Musée de l’Homme où je vous conseille un MOOC en six séquences sur l’histoire de notre espèce, de ses origines et de son évolution. De quoi aussi faire réfléchir sur la suite des événements post coronavirus et de la place de l’humanité dans la biosphère.
Une belle façon, non pas tuer le temps , mais de le mettre à profit.