Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Et maintenant ? C'est la question que se posent tous vos journaux.
Notamment Le Parisien-Aujourd’hui en France.
"Et maintenant le troisième tour", alors qu'à peine élu Emmanuel Macron doit manœuvrer pour se doter d'une majorité à l'Assemblée, un vrai casse-tête.
"Mission Impossible 2" : c'est l'édito de Frédéric Vézard.
Les électeurs vont-ils donner une majorité au président fraichement élu, rien n'est moins sûr.
"Né il y a seulement un an le mouvement du nouveau chef de l'État n'apparaît pas le mieux armé pour rafler la mise. Il doit donc, en tout juste un mois, accomplir une nouvelle Mission Impossible".
Mais après tout, il a bien réussi la première.
Il y a l'Assemblée mais il y a aussi Matignon.
"L’objet de toutes les spéculations", relève Le Figaro, rappelant que le président élu avait arrêté son choix, mais que personne, y compris l'intéressé, n'était à priori au courant.
Beaucoup d'interrogations dans vos journaux.
L'Opinion, notamment, se demande : "Décomposition ou recomposition politique ?".
"La France a-t-elle franchi un nouveau cap dans la décomposition de sa vie politique, ou au contraire l'élection d'Emmanuel Macron constitue-t-elle le top départ d'une grande recomposition ?"
En Une de L'Opinion, il y a ce dessin de KAK.
Macron croqué en croupier de casino, battant un jeu de cartes, aux couleurs des partis, Les Républicains, PS, Front National et autre France Insoumise.
Autre dessin, mais qui ne dit pas autre chose, de Willem, en Une de Libération.
Emmanuel Macron parmi des ruines.
À y regarder de plus près, les bâtiments ainsi dévastées, ce sont les fondations (sacrément amochées) du PS, de LR, mais aussi du FN.
Attention, alerte jeu de mot : "Un grand coup dans les partis" titre ce matin Libé.
"Ce que prépare Macron" c’est la Une Des Échos.
C'est surtout les réformes économiques du président élu qui intéresse le journal.
Ces mêmes réformes qui inquiètent tant L’Humanité.
L'Huma qui a franchement appelé à voter Macron avant le second tour, au nom du barrage républicain contre l'extrême-droite, mais qui part en guerre ce matin contre le même Macron, titrant : "La première cible du président Macron, c'est vous", dénonçant son projet de casse du Code du travail.
La confirmation, s'il en était besoin, que pour le nouveau chef de l'État, il n'y aura pas d'état de grâce.