Sarkozy : cartes sur tables

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SAISON 2015 - 2016

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

A la Une de vos journaux ce matin :

Il y a surtout Nicolas Sarkozy. Ça y est, l'ancien président a enfin mis fin au faux suspens : il sera bien candidat à la primaire, et espère bien être le candidat de la droite à la présidentielle.
Certes Alain Juppé le distance dans les sondages, mais vos journaux s'accordent pour dire que l'ancien chef de l’État a toutes ses chances.
"Cartes sur tables" : c'est l'édito signé ce matin par Yves Thréard du Figaro, Yves Thréard qu'on va retrouver dans un instant. "Cartes sur tables" car Sarkozy a posé sur la table, dans son livre, les cinq défis urgents selon lui à relever : dire la vérité, défendre notre identité, relancer la compétitivité, restaurer l'autorité, garantir la liberté.

Avec des propositions musclées, commente Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Ces mêmes propositions qui font dire à Libération, sur toute la largeur de sa Une : "Le pire, c'est qu'il peut gagner". Pour Laurent Joffrin, "Nicolas Sarkozy va s'acharner à convaincre les électeurs que tout ira mieux en France quand on aura réduit l'immigration, obligé les musulmans à raser les murs, supprimé des pans entiers de notre protection sociale".
Pour Joffrin, "l'enjeu de la présidentielle se précise : préserver ou non les acquis de la République sociale héritée d'une longue histoire. Faire ou non des immigrés et de leurs enfants les boucs émissaires des difficultés françaises".

Enfin, le quotidien Les Échos se penchent tout particulièrement sur l'aspect économique des annonces de Nicolas Sarkozy. Une baisse massive des impôts, pour les entreprises, pour les particuliers, la suppression de l'ISF notamment. Les esprits chagrins se souviendront que cette suppression de l'ISF, l'ancien président l'avait déjà promis, mais qu'il ne l'avait jamais mis en œuvre.

A propos de choses qui fâchent toujours.

Ce projet de plus en plus contesté, qui est à la Une du Parisien-Aujourd'hui en France : la fermeture accrue des voies sur berges à Paris et leur interdiction aux voitures pour les donner aux piétons. Un projet qui tient très à cœur à la maire Anne Hidalgo.
Mais coup de théâtre : la commission d'enquête publique vient de rendre un avis négatif, craignant un scénario-catastrophe : des embouteillages accrus qui vont provoquer une hausse de la circulation, exactement l'inverse de ce qui est souhaité.
La maire de Paris a déjà dit ce qu'elle ferait de ce rapport : rien, elle va passer outre, il n'a qu'une valeur consultative.
"En dépit du bon sens" dit ce matin Le Parisien.
Le Figaro dénonce également ce "forcing".

Après le forcing, "Le Grand Bazar" : c'est la Une de l’Équipe ce matin.

Le grand bazar, c'est à l'OM, dont la vente tourne au Vaudeville, Jérôme Lacroix vous en a d’ailleurs parlé dans son Journal des Sports ce matin.
La propriétaire Margarita Louis-Dreyfus dément un rachat alors qu'un repreneur potentiel avance le retour de Marcelo Bielsa et un recrutement pléthorique.
Ce dont est convaincu L’Équipe, c'est que "L'Olympique de Marseille, qui compte des millions de supporters en France et dans le monde, est une marque qui peut être rentable, pour peu qu'on sache s'y prendre. La vitrine est belle. Mais aujourd'hui, conclut le quotidien sportif, il n'y a rien dedans".

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