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SAISON 2015 - 2016

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

A la Une de vos journaux, il y a notamment cette inquiétude, terrible : et si la prochaine cible terroriste, en France, était une école ?

"Mobilisation pour la sécurité des écoles" : la Une du Figaro notamment...
Les ministres de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem donnent une conférence de presse à ce propos.

Inquiétante déclaration d'un syndicaliste enseignant : "La réalité c'est que nous sommes aujourd'hui très faibles en matière de sécurité".

"Rentrée des classes sous haute tension" : la Une ce matin du Parisien-Aujourd'hui en France.
"Je rêvais d'un autre monde" écrit Donat Vidal-Revel, en paraphrasant le groupe Téléphone.
"Un monde où les enfants n'auraient pas à faire d'exercice de confinement en guise de travail de rentrée parce que des assassins islamistes peuvent propager la mort sous un préau. Un monde où les seules larmes devant la porte de l'école seraient des larmes d'émotion en les voyant grandir".
Menaces sur la sécurité donc, mais Le Parisien veut croire que les enseignants sauront trouver les mots justes, pour que "nos enfants puissent garder leur nécessaire part d'insouciance. Nous les protégerons. Et nous leur offrirons notre arme la plus forte, celle que les terroristes craignent par-dessus tout : l'éducation".

Souvenez-vous de la Une de Libération hier, à propos de Nicolas Sarkozy : "Et le pire c'est qu'il peut gagner", on ne peut pas reprocher au journal de cacher son engagement. Attention, rebelote ce matin, mais à propos de la campagne présidentielle américaine cette fois. À côté d'une photo d'Hillary Clinton, ce titre : "Et le pire c'est qu'elle peut perdre !".
Certes la candidate démocrate est en tête dans les sondages, mais Libé met en avant sept raisons pour lesquelles elle pourrait perde : notamment des débats télévisés catastrophiques face à Trump, une faible mobilisation de l'électorat, une économie américaine qui plonge, un attentat terroriste, mais aussi un problème de santé.

Allusion ici aux rumeurs que font courir depuis plusieurs jours l'état-major de Trump.
Relevées également par Le Parisien ce matin : "Le teint pâle, une pied qui trébuche, une tête qui dodeline bizarrement, un tabouret pour s'asseoir".
Pour les partisans de Trump, Hillary aurait une santé trop fragile pour devenir présidente, ils suspectent mêle une maladie de Parkinson, des troubles épileptiques, voire une démence précoce.
Confirmation que dans une campagne présidentielle, aux États-Unis comme ailleurs, tous les coups sont hélas permis !

Enfin, après Le Figaro et Le Parisien hier, au tour du quotidien L’Opinion de s'en prendre à la maire de Paris Anne Hidalgo, et à son projet de piétonniser les voies sur berge dans la capitale, et donc de les interdire aux voitures.
L'Opinion qui ironise : "Pourquoi se contenter des berges ? C'est une bonne partie de Paris qui devrait être piétonnier ! Ainsi le périphérique sans autos serait une merveilleuse piste pour les rollers. Ce serait sympa, cool, festif. Paris, déjà ville musée, serait la capitale où l'on s'amuse et Anne Hidalgo en serait le disc-jockey".
Même si d'autres, ajoute cette fois plus sérieusement L'Opinion, pensent qu'une ville est aussi un lieu où l'on travaille, où l'on produit de la richesse, bref où l'on circule !".
Le débat est lancé !