Tous les jours, dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, il revient sur la possibilité de ne plus avoir le gouvernement Barnier aux commandes de la France à Noël.
Météo Politique
Et alors que l’on attend de la neige en plaine aujourd’hui, une question affleure à la une des journaux. Pas celle de savoir si nous aurons de la neige pour les fêtes, mais si nous aurons un gouvernement à Noël. C’est la grande affaire du jour puisqu’hier Marine Le Pen a clairement dit qu’elle n’hésitera pas à faire tomber le gouvernement sur le budget. Oui, « une France sans budget » titre très inquiet Les Echos... Le quotidien économique qui met clairement en garde contre le risque d’une crise non plus politique, mais financière...
Alors certes un « shut down » à l’américaine avec des administrations à l’arrêt n’existe pas, expliquent Jacques Paugam et Sébastien Dumoulin, le Parlement a la possibilité de voter une loi spéciale qui permettra de continuer à lever l’impôt. En revanche, l’incertitude juridique semble beaucoup plus élevée pour le budget de la Sécurité sociale. Aucune roue de secours n’est prévue par la constitution, préviennent-ils... Et ce matin, à la une du Figaro, Vincent Tremollet de Villers prend la plume pour lancer un vibrant appel à la responsabilité politique...
« Personne n’aime ce budget, reconnait-il en préambule-, mais la politique ne consiste pas à céder aux déceptions, elle est le fruit d’une tension entre le préférable et le détestable ». « Tout esprit lucide voit malheureusement la France tomber. Est-ce le moment d’ajouter une crise politique qui déclencherait une crise financière ? ». « Faire ce choix -répond-il- c’est pratiquer l’ingénierie du Chaos... » Peut-être Mais « notre électorat est révolutionnaire » semble lui répondre un cadre du RN, dans le même Figaro... « Il veut qu’on censure le gouvernement »... Et puis Jordan Bardella se serait aussi rangé à la censure. Dans son viseur, écrit Paul Laubascher, Bruno Retailleau.
Pendant ce temps-là, à Matignon, raconte Pauline Théveniaud du Parisien Aujourd’hui en France, « Barnier la joue serein. Il compte bien avoir une discussion carte sur table avec Marine Le Pen lundi ». Il serait prêt à des concessions, explique-t-elle en substance, mais il sait que les marcheurs se dresseront sur leurs Ergots. Et comme en écho, vous lirez dans le même Parisien l’Interview du ministre des Finances, Antoine Armand, qui rue dans les brancards... Très Clairement, il estime que Barnier ne fait pas suffisamment d’effort.
Le ton de l’interview est tel que le journal fini par lui demander s’il n’envisage pas de démissionner... Armand botte en touche... Mais comme le prédit une figure de renaissance... « Tout cela finira très mal ».
« Le jour où je ne peux plus monter sur scène, dit il je suis mort»...
Autre interview, celle de Patrick Sébastien toujours dans le parisien. L’animateur célèbre ses 50 ans de carrière dans une relative indifférence. Et relative amertume : « On voit aujourd’hui que le divertissement n’a plus sa place à la télévision. Il y a une sorte de climat anxiogène ou les gens s’anxiogénisent eux même »... Lui n’a en tous cas pas l’intention de raccrocher. « Le jour où je ne peux plus monter sur scène, dit-il je suis mort»...
Le fiancé de l’Atlantique
Olivier de Kersauson lui est à la une de match cette semaine. Il a reçu l’hebdomadaire à l’occasion de la sortie d’un livre testamentaire où il révèle l’histoire d’amour qu’il a eu avec Florence Artaud. La petite fiancée de l’Atlantique et l’Amiral sont dans un bateau...
De toute évidence, c'est le biopic sur son ex qui a provoqué sa colère : "Ce film est un mensonge, une invention sordide, une imposture... J’ai bien vécu une histoire avec Florence... Elle était excessive, courageuse, intelligente, généreuse, elle pardonnait tout... Une sainte Laïque, une comtesse aux pieds nus ». N’en jetez plus ! C’est curieux, comme disait l’autre, cette manie chez les marins de faire des phrases...
Mais on va terminer par un autre sourire d’une autre Bretonne. Vous la découvrirez en photo craquante dans les Echos, elle s’appelle Anne Kerdi, son travail à la région c’est de nous faire aimer la Bretagne... Chouchen Kouignamann et coucher de soleil sur Concarneau... Why not ! Mais pourquoi le journal lui consacre-t-il une demi-page me direz-vous ? Eh bien parce qu’elle n’existe pas. Il s’agit d’un personnage entièrement imaginé et animé par l’intelligence artificielle.
Elle a déjà plus de 11 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Elle leur répond directement. Elle est même capable de donner des interviews. Et puis Hyper mimi donc elle fut même Finaliste au concours de beauté miss IA. Parce que ça existe... Et c’est même l’avenir parait-il. Alors tant qu’à faire on se dit qu’une fois que Michel Barnier aura sauté, on formera peut-être un gouvernement uniquement fabriqué par de l’Intelligence artificielle.