Charlotte Gainsbourg, Charles d'Angleterre et nos émotions

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, les quotidiens s'intéressent à la lutte contre le harcèlement scolaire et des algorithmes des réseaux sociaux, le deuil de Charlotte Gainsbourg et les coulisses de la visite de Charles d’Angleterre qui débarque demain à Paris pour un voyage d’État.

On commence par un cas pratique.

Olivier de Lagarde vous propose une situation à partir de laquelle vous allez écrire ce que vous ressentez, décrire précisément vos émotions. Pourquoi et bien cela va vous permettre de constater que tout le monde ne réagit pas de la même manière. Que nous sommes différents, Et qu’il faut bien sûr respecter ces différences.

Cet exercice, en fait ce sont les écoliers danois qui doivent s’y coller, raconte Eugénie Boilait dans le Figaro ce matin.

Les petits scandinaves qui suivent ainsi des « cours d’empathie » comme elle les appelle. Des cours dont Gabriel Attal aimerait s’inspirer pour lutter contre le harcèlement à l’école.

48 heures après la divulgation du courrier de la Honte pour reprendre l’expression désormais consacrée par vos journaux.

Le sujet monopolise encore pas mal de manchettes.

Mais ce qu’il y a de nouveau ce matin, c’est « l’offensive contre les réseaux sociaux », annonce la Croix en Une.

Une famille dont l’enfant s’est suicidé vient de porter plainte contre Tik Tok.

Et pour bien comprendre ce qui s’est passé, c’est la Provence qu’il faut lire ce matin.

Parce que c’est dans un lycée privé du Var que les choses se sont déroulés, raconte François Rasteau.

Les ennuis de Marie 16 ans débute lorsque son corps change. Elle reçoit de nombreuses remarques de ses camarades qui créent un groupe Snapchat où ils s’échangent des photos de la jeune fille, la comparant à un Cochon. Un de ses « amis » va aussi partager des photos intimes d’elle. Le pire c’est que Marie va alors commencer à exprimer ses pensées suicidaires sur Tik Tok. L’Algorithme du réseau social va faire le reste en lui proposant des vidéos sur comment faire des nœuds avec une corde, comment se suicider. C’est un peu comme si toutes ces vidéos l’avaient aidé à partir, raconte les parents de cette jeune fille qui a fini par se pendre. Aujourd’hui ils attaquent donc Tik Tok pour non-assistance à personne en péril.

C’est David Contre Goliath soupire Jean Christophe Ploquin, à la Une de la Croix : Tik Tok compte 150 millions d’utilisateurs en Europe, rappelle-t-il. Son influence est majeure, son algorithme addictif. Son but profiler les utilisateurs pour vendre ensuite leurs données.

Or tous ces algorithmes sont souvent composés de façon à simuler les émotions négatives car ce sont elles qui créent le plus d’interaction et de viralité.

Après la colère de parents, le deuil d’une enfant.

Même si à 52 ans ce n’est plus vraiment une enfant. Charlotte Gainsbourg est l’invitée de Libération aujourd’hui à l’occasion de l’ouverture au public de la Maison de son père rue de Verneuil à Paris. Il va y avoir des papiers partout et cela commence dès aujourd’hui avec pas moins de six pages de libé.

Alors pourquoi cet engouement pour Serge, Jane et Charlotte ?

Car oui, ils font à ce point parti de notre quotidien qu’on les appelle par leurs prénoms, écrit Alexandra Schwartzbrod dans son éditorial.

On a vu Charlotte bébé dans les bras de Jane rappelle-t-elle. Puis pré ado dans Lemon Inceste, la chanson que son père avait composé pour elle avec le gout du scandale. Puis femme, mère à son tour et enfin fille accompagnant les dernières années de sa mère Jane Birkin. En la filmant au plus près. L’ouverture de la maison de Serge Gainsbourg demain devrait marquer la fin d’un deuil non fait.

C’est enfin moi dit Charlotte qui décide de rendre hommage à mon père.

Une autre personnalité dont on va beaucoup parler dans les trois jours qui viennent, c’est l’autre homme à la tête de choux.

Charles d’Angleterre qui débarque demain à Paris pour un voyage d’État.

Dès ce matin, le Parisien aujourd’hui en France s’en pourlèche les babines et attire le chalant en une, en promettant tout sur les coulisses d’une visite royale…

Vous découvrirez le programme millimétré, de cette visite d’État.

Les 136 chevaux de la garde républicaine sur les champs Elysées et le grand diner dans la galerie des glaces, symbole de la toute-puissance de Louis XIV… Et peut être de Macron 1er…  Château de Versailles et messe avec le pape la même semaine. Ça va se déchainer sur vos réseaux sociaux.

Mais il vaut mieux profiter de ce roi là parce qu’après ce sera plus la même mayonnaise, prévient le journal.

Charles c’est le dernier ami royal de la France.

C’est depuis toujours un grand fan de notre pays. Il le connait comme sa poche, il parle parfaitement notre langue écrit Charles de Saint sauveur qui révèle que pour ce faire, sa mère l’avait même confié aux bons soins d’une préceptrice belge.

 Aux yeux du roi, notre pays est l’un des plus beaux au monde. Il en aime la culture les châteaux, l’architecture les jardins et les fromages. Bref c’est le dernier d’une longue lignée de souverain francophone et francophile.

Et on ne pourra en dire autant de William son successeur, prévient-il.

Lui le français il le baragouine à peine.

Et si le rejeton n’a pas les mêmes penchants que son père c’est que c’est à St Tropez qu’il a passé son dernier été avec sa mère, Diana avant qu’elle ne se tue à Paris.  J’interprète peut-être, prévient le biographe interrogé par le journal, mais la France est associée a de sombres souvenirs.  

Seul petit point positif pour Wlliam. Il aime le Bordeaux, comme l’écrit le journal, tout n’est peut-être pas perdu.

En tous cas moi je ne suis pas pressé de ramasser les copies pour connaitre les émotions que tout cela vous a suscité.   

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