Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, ils s'intéressent à la colère des agriculteurs qui monte en Europe et qui inquiète Emmanuel Macron, à la réaction des parents d'élèves du lycée Stanislas à Paris et au réarmement du tennis français grâce à leurs supporters.
Ce dont on parle peu.
Et pourtant la colère est en train de monter, mais la dépêche du midi est effectivement bien seule avec l’Opinion à consacrer son plus gros titre au désespoir des agriculteurs.
C’est effectivement dans la région toulousaine, qu’ils ont bloqué plusieurs axes routiers. Ils protestent contre la baisse de leur revenu et les règlementations toujours plus drastique.
Et cette colère si elle ne passionne pas la presse parisienne, elle commence à inquiéter Macron.
« Mercredi en conseil des ministres, le président à tiré la sonnette d’alarme » raconte Bertrand de la dépêche. « Et il est très difficile de répondre car les agriculteurs se sentent surtout mal aimé, lui explique un proche du ministre, Ils n’en peuvent plus de l’agri-bashing ils ne veulent pas être les boucs émissaires de la lutte contre le réchauffement… »
Et si le président est aussi inquiet c’est que le phénomène est européen, et que le RN souffle sur les braises.
Derrière cette colère des « gilets verts », se joue effectivement une partie du match Macron Bardella, signale aussi l’Opinion.
Conséquences, Julien Denormandie, qui fut un ministre de l’Agriculture apprécié, devrait se retrouver tête de la liste macroniste aux européennes de juin prochain.
Ce dont on parle trop.
Libération, l’Humanité, Le monde, cela fait déjà plusieurs jours que la presse de gauche s’en donne à cœur joie pour taper sur l’école Libre en général et Stanislas en particulier.
Mais la contre-offensive s’organise.
Le Figaro a eu l’idée simple, mais ce que n’ont pas fait les autres, d’aller interroger les parents d’élèves et les élèves eux même… « Ils ne comprennent pas cet acharnement contre leur établissement », écrit Elisabeth Pierson.
« C’est un lycée qui a une vraie ouverture d’esprit. Nos enfants y apprennent la liberté de pensé témoigne ces parents d’élèves. On est tous les deux le fruit de lycée publics de province. Je ne suis pas baptisé nous ne sommes en aucun cas des intégristes. Et nous sommes très heureux de cette école qui prône une culture de l’effort et la valeur travail ».
A la une de l’opinion, Olivier Baccuzat confirme : « Si Stan était l’enfer que dénoncent certains pourquoi tant de famille souhaitent-elles y scolariser leur enfant ? Eh bien parce qu’elles y recherchent une exigence éducative répond-il. Le plus grand tort de Stan est de résister aux tenants du wokisme ».
Et A la une du Figaro, sous le titre : « honteuse cabale », Yves Thréard enfonce le clou.
« L’entreprise de démolition de l’école publique a commencé en 1968, rappelle-t-il. La gauche était à l’œuvre. La faillite est aujourd’hui totale. Entre l’idéologie égalitariste et l’esprit de Stan, -conclu-t-il-, le choix ne fait donc aucun doute ».
Réarmement tous azimuths.
Réarmement, c’est le mot à la mode du moment. Copy right Macron.
Et d’ailleurs l’Equipe s’en amuse. Le quotidien sportif qui nous annonce en gros titre : « le réarmement tennistique » français.
C’est à l’open d’Australie que cela se passe. 7 tricolores disputeront le 3eme tour, presque du jamais vu !
« Il faut dire qu’ils sont bien aidés par un kop français raconte Lucile Alard. Une 20taine de fou furieux en bleu blanc rouge qui s’égosillent dès qu’un de leur compatriote est sur le court ».
« C’est génial, On entendait qu’eux… On a l’impression d’être à Rolland Garros » lâchait Océane Dodin après sa victoire contre l’italienne Trevisan.
Du coup les joueurs français leur refilent même des invitations, ce qui agace aussi leurs adversaires…
Profitons bien de la jeunesse
Mais ce n’est pas en Australie que nous allons terminer cette revue de presse, mais en Arabie Saoudite, le Pays de Mohamed Ben Salman où la France a peut-être trouvé le contre-pouvoir au fondamentalisme wahabite…
L’arme est aussi redoutable qu’un kop français à Melbourne.
« Profitons bien de la jeunesse » extrait de Manon Lescot opéra de Jules Massenet.
Nous sommes à Al-Ula ville de 50.000 habitants nichée dans une vallée paumé dans les sables. « Il y a dix ans encore le rigorisme religieux y empêchait la tenue d’un simple concert, raconte Marianne Meunier de la croix, alors imaginez le choc…
La soprano Marianne Croux sur scène, Chantant décolleté plongeant épaules dénudés. C’est le fruit d’un partenariat entre la France le pays de MBS. Des chanteurs de l’Opéra de Paris viennent se produire et insuffler un vent de liberté devant un public médusé et conquis…
« Profitons bien de la jeunesse », chante Manon, pas fous quand même les Saoudiens avait oublié de surtitré les paroles. On n’est pas à Stan ! Il ne faudrait pas donner des idées aux Saoudiennes.