La folie des normes en France et en Europe, la guerre Paris-Province et ce que font les Russes quand ils ne bombardent pas leurs voisins

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, la colère des agriculteurs, la guerre Paris-Province, les Russes vont au cinéma pour voir des films français.

Paris contre Province !

Prenez un sécateur ou un taille haie si vous préférez…  La législation sur l’entretien de ces arbustes est un bon exemple de ce que vivent nos paysans, raconte Dominique Chapuis dans les Echos.

« La haie en France fait l’objet de 14 réglementations différentes. Code de l’Urbanisme, Code du Patrimoine, Code de l’environnement, de la ruralité et de la pêche maritime sont notamment concernés ».

« Être agriculteur en France c’est lire Kafka sur son tracteur », résume aussi notre Emmanuel Ducros à la Une de l’Opinion. Et d’expliquer que : « Les agriculteurs consacrent 20% de leur temps en gestion administrative de leur exploitation ». Et ne pensez pas qu’ils vivent à l’abri des regards, les satellites qui contrôlent la PAC leurs passent au-dessus de la tête tous les trois jours.

Et tout cela résume assez bien « le ras le bol du monde agricole », c’est le gros titre de l’Est Républicain ce matin.

Alors dans ce contexte l’exécutif s’agite beaucoup pour calmer les esprits, mais "vérité à Paris, erreur à Bruxelles" !

Dans le Figaro, François Xavier Bellamy et Anne Sander qui ont négocié la PAC dénonce le double langage des macronistes.

Lorsque la commission européenne a publié sa stratégie « de la ferme à la fourchette » le principe était clair : la décroissance de l’agriculture européenne.

« Nos alertes ont été balayés par la gauche, les verts et les élus macronistes. Parmi eux le président de la commission environnement Pascal Canfin aura systématiquement choisi la ligne la plus radicale ».

Et ces mêmes élus acceptent de faire venir de Nouvelle Zélande, des tonnes de lait en poudre et des conteneurs d’agneaux stockés dans de l’Azote liquide. Cherchez l’erreur…

Élus en bout de ligne et à bout de nerfs.

Après la colère des agriculteurs celle de certains élus de province. Ceux des villes en bout de lignes TGV. Le Parisien Aujourd’hui en France révèle que la SNCF envisage de réduire le trafic des TGV sur les liaisons le plus déficitaires. Exemple Paris Arras, Paris Metz, paris Chambéry ou encore Paris Dijon. Et en apprenant la nouvelle le sang de François Rebsamen, le maire de la capitale Bourguignonne, ne fait qu’un tour.  « Nous avons 14 aller et retour quotidien avec Paris, ils sont tous plein… Dijon est une ville touristique et étant une métropole écolo nous avons fermé l’aéroport. Comment faisons-nous ? » 

Autre colère, celle de ces élus locaux qui ne veulent pas se voir imposer des centres d’accueil pour migrants par Paris.

Car tandis que les campagnes se vident de leurs agriculteurs elles se remplissent de migrants.

C’est Bernard Carrayon, le maire de LR de Lavaur dans le Tarn qui mène la fronde raconte le Figaro. Il explique : « Le président de la république a décidé de disperser dans les territoires ruraux des dizaines de milliers d’immigrés pour rendre sans doute Paris plus présentables 6 mois avant les jeux olympiques ».

Un miracle russe !

Mais nous allons terminer par une bonne nouvelle…

Cela pourrait être une bonne devinette : Que font les Russes quand ils ne sont pas occupés à faire la guerre à leur voisin ? Réponse : ils vont au cinéma voir des films français.

C’est dans les Echos que vous lirez cela.

La Russie est devenue le premier marché à l’export pour nos films devant l’Allemagne et la Pologne, nous apprend Stéphane Loignon. 

Parce qu’exception culturelle oblige, et à la différence des Américains il n’est pas interdit à nos producteurs de faire de l’argent en Russie.

Alors quels sont les films les plus vus à Moscou ? Réponse : Jeanne du Barry, les 3 mousquetaires… Mais celui qui a fait un carton absolu tenez-vous bien c’est : Miraculous ! Ce dessin animé a réuni 3 millions et demi de russes. Un peu gêné par ce succès, le producteur Aton Soumache a précisé que les accords de distribution avaient été signé avec que n’éclate le conflit…

Pourquoi ce succès pour ce film qui ne vole quand même pas bien haut ? Peut-être parce que le 15 mars auront lieu les élections présidentielles en Russie et que malheureusement ce jour-là, il n’y aura pas de Miraculous !