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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Thomas Schnell scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, l'arrivée de la flamme olympique en grandes pompes à Marseille avec le rappeur Jul pour enflammer le chaudron à la surprise générale. Il s'attarde ensuite sur le succès du film d'Artus "Un p'tit truc en plus" qui cartonne dans les salles de cinéma.

Thomas Schnell remplace Olivier de Lagarde ce jeudi 9 mai 2024.

À la Une des quotidiens, la fête "Historique" à Marseille. 

Vos journaux rivalisent de panache pour leur Une : le belem, la patrouille de France, les feux d'artifice et le soleil de Provence, des Unes dédiées à la journée mémorable sur le Vieux port hier :

"La France déclare sa flamme" pour Sud Ouest  
"La flamme à bon port" le bon mot de la VDN 
"Grandiose" écrivent en coeur Paris Normandie et Midi Libre) 
"la route de l'or Olympique" (Corse Matin) 
"La flamme Olympique embrase, illumine, arrive à Marseille", surenchérissent Le Dauphiné Libéré, la Dépêche du midi, l'Est Républicain 
Et la surprise Jul pour embraser le chaudron, le rappeur emblématique de la cité Phocéenne que Jean Claude Dassier n'a pas reconnu hier en direct sur Europe 1 Soir avec Pierre de Vilno.

L'autre flamme du jour est à la Une de l'Echo Républicain et du Figaro, celle du soldat inconnu mise en miroir avec la flamme olympique par le quotidien conservateur "comme un phare éclairant l'horizon". L'Editorial n'hésite pas à convoqué la Pythie de Delphes pour espérer un miracle : la trêve olympique dans un monde désordonné. Sans doute un vœu pieu, pourtant il ne manque pas de faire le parallèle entre l'arrivée de la flamme et la visite du Pape. 
Le quotidien liste tous les dangers qui menacent les jeux "Canicule, pollution, cyberattaque, attentats, embouteillages monstres, grèves des transports, des éboueurs, flambée des prix, dopage, provocation identitaire". Non, pour Yves Thréard, il n'y a que les ronchons pour ne pas participer à l'euphorie 
l'éditorialiste n'a pas de doute : "les jeux sont emportés par la foule". 

Également à la Une ce matin : deux visages, un sourire et des cotillons, extrait du film "Un p'tit truc en plus" sorti le 1er mai.   

"Le film qui réjouit les Français", pour le Parisien Aujourd'hui en France. 

L'histoire de deux malfrats en carton qui trouvent la planque idéale au milieu d'une colo de vacance à la campagne pour personne handicapée. "Un p'ti truc en plus" d'Artus avec Clovis Cornillac et Alice Belaidi, c'est LE "phénomène" au million d'entrée en une semaine, 1,12 exactement, seul le block buster américaine "Dune 2" a fait mieux.

Le Parisien Aujourd'hui en France ne divulgue même pas l'intrigue du film pour inciter à aller le voir en salle. Dans les colonnes, Gregory Plouviez préfère faire remarquer que si les sujets lié au handicap infusent mal dans le débat public, les films comme "Intouchables", "Hors Normes" ou l'émission "Les rencontres du Papotin " cartonnent.

Un siècle, ou presque, c'est tout le temps qu'il aura fallu pour reconstituer un chef d'œuvre      

Le Napoléon d'Abel Gance à la Une de La Croix Hebdo. Le film historique Français sorti initialement en 1927, totalement restauré par une bande de passionnée. Au premier rang desquels George Mourier, qui a "au sens littéral pris soin" du mythique long métrage maudit, détaille le magazine catholique dans un dossier signé Céline Rouden. 
À propos de ce "monstre qu'Abel Gance n'a cessé de remettre au métier. Seize ans de travail de reconstruction placés sous le signe de la "renaissance". 
"c'est comme si on demandait à un amateur de ranger l'atelier de Michel Ange", raconte le cinéphile au chevet des bobines dans le fort de Saint Cyr à Montigny le Bretonneux. 

Les 4,2 millions d'euros investis permettront-ils à la restauration la plus ambitieuse du cinéma Français de tenir ses promesses ? 

C'est à Cannes que les chanceux verront l'Empereur apparaitre au milieu du "scintillement des images, des teintes jaunes, bleues ou roses qui colorent la péllicule, les surimpressions, le staccato du montage synchronisé à la musique" 
Musique symphonique de l'Orchestre Philharmonique, l'Orchestre National et le chœur de la maison de la radio dirigés par Fabien Gabel.  

Pour entendre les accords inquiétants de la 6e symphonie de Gustav Mahler accompagner le nom en lettre capitale sur l'écran NAPOLEON, la première partie de 3h40 ce sera le 14 mai au Palais des festivals, puis à la la Seine Musicale, la Cinémathèque et une tournée en Corse 

Sans doute même sur Netflix qui a participé à la restauration