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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, l'inquiétude des entrepreneurs de France face à Jean-Luc Mélenchon, la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques et l'annonce de la présence de Jean-Paul Belmondo aux obsèques d'Alain Delon.

Les cauchemars de la rentrée.

C’est le mauvais rêve du patron des patrons.

Aujourd’hui débute l’université d’été du Medef renommée la REF ! Il faut avoir la « ref ».  Rencontre des entrepreneurs de France...

Mais appelez ça comme vous voulez. Le constat est le même à la une des Echos les patrons sont inquiets très inquiets, et cette inquiétude porte un nom : Jean Luc Mélenchon.  

Dans les pages saumon du Figaro leur président Patrick Martin s’en explique, clinique : « Si le programme de LFI était appliqué ce serait insupportable pour le pays ».

Le Smic à 1.600 euros ?

« Dans la compétition mondiale la France ne peut pas se permettre d’avoir le salaire minimum le plus élevé du monde ».

L’abrogation de la réforme des retraites ?

« Ce serait un coup terrible porté à l’économie et aux finances publiques ». 

L’augmentation des impôts ?

« Alors que la France supporte déjà un record mondial de 48% de prélèvements obligatoires, tout cela serait immédiatement sanctionné par une fuite des capitaux ». 

Et Patrick Martin de rappeler que cet été, personne n’en a parlé tout occupez que nous étions a compter nos médailles olympiques, la France a battu un autre record historique : Celui du nombre de faillite.  

 

Gouvernement casse-tête !

Et c’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron doit nommer un nouveau premier ministre. Le président en fait des cauchemars :  Jean Luc Mélenchon.

« Mélenchon où l’art vénéneux du faux compromis » comme l’écrit Rémi Godeau à la une de l’Opinion.

Ce compromis c’est cette pirouette consistant à promettre de ne pas participer à un gouvernement Castet afin de lui éviter une censure certaine.

Gouvernement Castet ? gouvernement casse-tête pour Macron. Aujourd’hui il reçoit les représentants du RN. « Ils iront par politesse » indique le Parisien aujourd’hui en France.

Par politesse ? Comme ces visites à une vieil oncle dont on a plus grand chose à faire, mais à qui on continue à apporter une boite de chocolats.

 

Impasse sur la rentrée

« Il n’y a pas beaucoup à espérer de cette rencontre » convient Le porte-parole du RN Julien Odoul. « Nous sommes respectueux des institutions donc nous y allons ».

En même temps cela va aussi les sortir un peu parce qu’on ne peut quand même pas dire qu’on les ait beaucoup vu, beaucoup entendu, qu’ils se soient beaucoup agités cet été.

Mais en cette fin août ? Eh bien cela ne va pas changer.

Dans le JDD, hier, Julien Torres expliquait même que le Pen et Bardella font carrément « l’impasse sur la rentrée ».

« La direction du Rn a déjà la tête ailleurs ».

« Cette année -explique un député du parti-, c’est Circo circo circo...

Le travail à Paris n’a plus le même sens. Certains ont même congédié leurs collaborateurs parisiens pour renforcer leur équipe en circonscription ».

Curieuse stratégie quand même que celle de laisser le champ libre à leur pire cauchemar : Jean Luc Mélenchon

 

« Antisémitisme résiduel ?»

L’actualité c’est aussi cet attentat anti sémite contre la synagogue de La grande Motte. Et tous les regards convergent vers un parti :

Celui de Jean Luc Mélenchon.

Dans l’éditorial qu’il signe dans le Parisien Aujourd’hui en France, Olivier Auguste ne prend même pas de gant.

« Combien de lieux de culte juifs brulés faudra-t-il à Jean Luc Mélenchon pour considérer qu’en vérité l’antisémitisme n’est pas résiduel den France ».

Et l’éditorialiste de dénoncer « ceux qui défilent toujours au mauvais endroit aux côtés des mauvais manifestants, criant les mauvais slogans puis plaident le malentendu, la coïncidence ».

A la une de Croix, Anne Ponce elle aussi écrit : « Qu’il n’ y a pas de mais, il n’ y a pas de si... L’antisémitisme n’a pas sa place, ni en France, ni ailleurs. Rien ne le justifie, surtout pas les calculs politiciens ». Suivez son regard...

 

Les grands absents

Des infos sur la cérémonie d’ouverture des jeux Paralympiques ou plutôt des « non-infos ». C’est un curieux papier que celui du Parisien qui ne nous dresse la liste de tous les artistes qui ne se produirons pas. Mercredi, nous ne verrons ni Grand Corps malade, ni Gilbert Montagné, ni le duo Amadou et Mariam. Il n’y aura pas Abba non plus.

Impossible également de dire si les catholiques devront subir de nouvelles moqueries sur leur religion, mais comme c’est le même Thomas Joy qui est aux commandes, on leur conseille d’ores et déjà de tendre l’autre joue.

 

L’erreur est humaine

On va terminer par un autre sujet peu confraternel et c’est vrai que cela arrive à tout le monde de faire des boulettes, mais celle-là est quand même tellement belle qu’on ne résiste pas au plaisir de l’évoquer.

Les lecteurs du quotidien 20 minutes ont appris sur leur site préféré qu’un invité de marque avait assisté aux obsèques d’Alain Delon samedi. Qui ? Jean Paul Belmondo ! Notre Bébel en personne est selon le quotidien venu assister aux funérailles de son vieux copain. Et c’est particulièrement sympa parce que Belmondo est quand même mort et enterré depuis trois ans.

Il parait que l’info de qualité n’a pas de prix ça tombe bien c’est un journal gratuit.