De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la toute-puissance de Google sur Internet qui annonce des profits en hausse de 29% au premier trimestre.
Google annonce des profits en hausse de 29% pour le premier trimestre
De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la toute-puissance de Google sur Internet.
Google, raffle la moitié de la pub sur Internet aux États-Unis.
Avec Facebook, à eux deux, 77 %. Et leur domination s'accroit puisque c'était 72 % il y a deux ans.
Google renforce sa domination et capte tout l'argent de la pub.
C’est un problème pour les médias traditionnels qui n'ont plus de recette publicitaire.
Mais également un problème pour les annonceurs, ceux qui font de la pub comme L'Oréal, Renault ou Gilette qui sont obligés de passer par Google.
"La vie sans partenariat avec Google est impossible pour les agences", dit Jacques Séguéla, conseiller d'Havas.
Pourquoi "Impossible" ?
Google est le passage obligé sur le web.
Quand vous faites une recherche pour acheter quelque chose, vous devez passer sur Google.
Donc, si une marque veut exister, elle doit être bien référencée et non pas en huitième page.
D’autre part, Google mise sur la connaissance des internautes. L’entreprise connait leurs goûts littéraires ou musicaux, leurs habitudes et leur lieu de vacances. Cette connaissance unique est stratégique.
Seul Google la maitrise et peut revendre très cher cette connaissance des consommateurs aux annonceurs.
Les Annonceurs disent, de fait, ne plus avoir le choix. Ils sont obligés de passer par Google.
Qu'est-ce que ça veut dire quand on est face à un acteur unique ? Monopole !
Que fait-on avec les monopoles ? On les casse !
Comme les Américains ont démentelé, la Standard Oil, qui avait le monopole de la distribution d'essence aux États-Unis.
Détenir le quasi-monopole de la pub sur Internet, ce n’est pas tenable.