Emmanuel Macron souhaite qu'au moins 50% de la production des appels d'offres européens soit localisée en Europe.
Le patriotisme économique d'Emmanuel Macron, critiqué par Bruxelles.
Emmanuel Macron veut mettre en place un Buy European Act : Que dans les appels d'offres des marchés publics, on puisse exiger que 50 % de la production soit localisé en Europe. une proposition déja formulée par Nicolas Sarkozy, et dèja en Cours aux Etats-Unis, en Chine.
Alors pourquoi l'Europe s'oppose-t-elle au "Buy European Act" ?
Pas toute l’Europe. Certains à la Commission Européenne, comme son Vice-président, Jirki Katénein - rapporte ce matin le Figaro. Il explique que ça ne sert à rien de fermer les frontières - "solution de facilité d'inspiration populiste"(en fait ils reprennent l'argument d'Emmanuel Macron à Whirlpool).
Mieux vaut aider les entreprises européennes a être compétitives, à gagner des appels d'offre...plutot que d'eriger une protection artificielle, en leur réservant des marchés, et donc, se priver des compétences des entreprises chinoises, indiennes, ou brésiliennes.
Certes, le protectionnisme à l'echelle national est illusoire. Mais, au niveau Européen, ça peut se comprendre ?
C'est vrai, que les entreprises chinoises ou indiennes, arrivent à tirer les prix bas. parce qu'elles n'ont pas les mêmes normes environnementales, les mêmes normes sociales. Et donc, oui, comme on ne joue pas avec les même règles du jeu, il faut protéger - avantager les entreprises européennes - avec le Buy European Act.
Même, l'Allemagne, - assez libérale – commence à s’y rallier. C'est un combat à Bruxelles, entre les libéraux purs et durs (concurrence parfaite / zéro frontières (scandinave) et les pays qui veulent plus de protection au niveau européen, (comme Emmanuel Macron)