Le Brief - Ce qu'il ne fallait pas manquer dans l'actu de ce lundi 25 novembre à 12h : Edouard Philippe a dévoilé ce matin un plan de lutte contre les violences conjugales, LVMH vient de racheter le célèbre joaillier Tiffany pour 16,2 milliards de dollars, un conseil de déontologie journalistique verra le jour le 2 décembre prochain.
Comment le gouvernement veut lutter contre les violences conjugales
Une quarantaine de mesures pour, je cite, provoquer un "électrochoc". Edouard Philippe a dévoilé ce matin un plan de lutte contre les violences conjugales. Je vous résume les principales mesures : l’inscription dans la loi la notion d'"emprise" psychologique, la création d’une "nouvelle circonstance aggravante pour les auteurs de violences dans le cas de harcèlement ayant conduit au suicide", un aménagement des règles qui régissent le secret médical pour que les médecins puissent signaler plus facilement les cas "d’urgence absolue". Autres annonces : la création de centres de prise en charge des hommes auteurs de violences conjugales. Enfin, le 3919, la ligne d'écoute dédiée aux victimes de violences conjugales fonctionnera désormais 24 heures/24 et 7 jours sur 7.
LVMH s'offre Tiffany
Un groupe français qui rachète une marque américaine, ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Alors j’ai envie de vous dire…En l’occurrence c’est surtout Bernard Arnault qui doit passer une bonne journée. Le numéro un mondial du luxe LVMH vient en effet de racheter le célèbre joaillier Tiffany. Montant de la transaction : 16 milliards de dollars. Avec cette acquisition, LVMH, déjà propriétaire de Bulgari et Chaumet va pouvoir mieux rivaliser dans les bijoux haut de gamme. C’est le seul secteur du luxe où il n'est pas numéro un. La première place étant occupée par le Suisse Richemont.
Un conseil de déontologie des journalistes bientôt en place
Un Français sur trois ne fait plus confiance aux médias traditionnels pour s’informer. Alors la création d’un conseil de déontologie peut-elle changer la donne ? On a appris ce matin que cette instance verra le jour le 2 décembre prochain. Dans ce conseil, on retrouvera des syndicats de journalistes, des collectifs comme "Profession : Pigiste" ou encore la Fédération française des agences de presse. Il pourra être saisi par le public ou s'autosaisir de cas problématiques. Mais attention, il ne s’agira pas d’un ordre des journalistes. Cette instance ne pourra pas prononcer de sanction et se contentera d'émettre des avis. Espérons en tout cas qu’elle nous permettra de moins entendre cette musique-là.