Le Brief - Ce qu'il ne fallait pas manquer dans l'actu de ce vendredi 15 novembre à 7h : la neige a semé la pagaille hier soir en Rhône-Alpes. Les députés ont voté un report à 2026 de l'effacement de l'huile de palme de la liste des biocarburants. Comment Uber veut lutter contre les discriminations.
Le dernier bilan des chutes de neige
On démarre avec le dernier bilan des chutes de neige. Un automobiliste de 63 ans est décédé jeudi soir dans la commune de Roche, dans le Nord de l'Isère, après la chute d'un arbre. La neige a également provoqué des coupures d'électricité : quelque 140.000 foyers ont été privés de courant dans la Drôme, l'Isère et l'Ardèche. En Isère, la circulation de trains est interrompue sur trois axes depuis Grenoble "au minimum jusqu'à vendredi midi". A noter que le temps sera encore perturbé aujourd’hui sur les Alpes du Sud, Auvergne-Rhône-Alpes, le Jura et la Bourgogne avec des chutes de neige à très basse altitude.
L'Assemblée maintient l'huile de palme parmi les biocarburants
L’huile de palme a encore de beaux jours devant elle. Sans le moindre débat, les députés ont décidé de reporter de 2020 à 2026 son exclusion de la liste des biocarburants bénéficiant d’avantages fiscaux. Une mesure défendue par des élus MoDem, En Marche et Les Républicains des Bouches-du-Rhône où se situe la raffinerie de La Mède, l’une de plus grandes d’Europe. L’amendement avait reçu un avis favorable du gouvernement. Les associations écologistes fustigent "le lobbying éhonté de Total" et un "cadeau fiscal évalué entre 70 et 80 millions d'euros". Le groupe pétrolier répond qu’il souhaite "juste être au même niveau de compétition que ses concurrents européens qui bénéficient d'un avantage fiscal jusqu'en 2030". Il avait menacé d'exporter une partie de sa production en Allemagne. Un argument visiblement entendu par les députés hier soir. Pour rappel, l’huile de palme est peu coûteuse, mais dévastatrice sur le plan de l’environnement. A titre d’exemple, l’Indonésie, l’un des deux plus gros pays exportateurs, a déjà perdu 72% de ses espaces forestiers.
Uber lance un bouton anti-discrimination
Des clients insultés ou à qui le chauffeur Uber demande de sortir parce qu’ils ou elles sont homosexuel(le)s. Ces témoignages sont loin d’être rares. La plateforme de VTC a donc déjà de réagir : dans le cadre d’un partenariat avec SOS Homophobie, elle a annoncé hier la mise en place d’un bouton anti-discriminations. Les clients pourront signaler des insultes de type homophobes mais aussi liées à l’origine, la religion ou un handicap par exemple. Concrètement, une fois la course finie, il faudra vous rendre dans l’onglet "Vos courses", cliquer sur le trajet concerné puis cliquer sur la rubrique "Aide", en bas de la page. Uber recueillera ensuite les témoignages des deux parties et pourra le cas échéant arrêter de travailler avec le chauffeur en question.