Le Brief - Ce qu'il ne fallait pas manquer dans l'actu de ce vendredi 25 octobre à 7h : Macron dévoile un plan pour l'emploi et la formation pour La Réunion d'un total de 700 millions d'euros sur 3 ans. Foodwatch dénonce la présence d'huiles minérales dans du lait maternisé. Un décret encadre désormais l'usage des trottinettes électriques.
A La Réunion, 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, le taux de chômage atteint 24%, et même 42% chez les jeunes. C’est peu dire que ce territoire ô combien magnifique et ses 850.000 habitants ont besoin du soutien de l’Etat. En visite sur l’île, Emmanuel Macron, très attendu sur le sujet de l’emploi, a dévoilé hier soir un plan pour l'emploi et la formation, d'un total de 700 millions d'euros sur 3 ans. Avec plusieurs aides. Le dispositif des emplois francs qui octroie une prime aux employeurs de chômeurs sera étendu à toute l'île, le cumul du RSA et d l'emploi à temps partiel autorisé et l'Etat maintiendra 12.000 emplois aidés par an. Enfin, le versement du RSA, jusqu'ici à la charge du département, sera à partir de 2020 payé par l'Etat, comme à Mayotte et en Guyane. Des annonces qui n'ont toutefois pas suffi à éviter des heurts dans la commune du Port entre une centaine de jeunes et des forces de l'ordre.
Des dérivés d'hydrocarbures dans des laits en poudre pour bébés. Ça se passe en France. Foodwatch a effectué des tests en laboratoire. L’ONG a relevé la présence d’huiles minérales dangereuses pour la santé dans des laits en poudre pour bébés "vendus par Nestlé et Danone". Ces dérivés d’hydrocarbures "potentiellement cancérogènes, mutagènes et perturbateurs endocriniens" sont présentes dans de nombreux emballages notamment, dans les encres et les adhésifs. Si Danone a démenti la présence de telles huiles minérales dans ses produits, Nestlé s’est montré plus coopératif avec Foodwatch. Le groupe a d’ailleurs mis en place un numéro vert : le 0.800.112.131. L’ONG, elle, demande le rappel de ces produits. Elle réclame des engagements des deux géants de l'agroalimentaire à les faire disparaître à l'avenir.
Pour certains piétons, elles sont un véritable cauchemar. Je veux parler des trottinettes. Espérons que le décret publié aujourd’hui va remettre de l’ordre. Ce texte en encadre en effet l’usage. Désormais, quiconque roulera avec une trottinette motorisée conçue pour dépasser la vitesse de 25 km/h sera passible d'une amende de jusqu'à 1.500 euros. En ville, les trottinettes devront rester sur les pistes cyclables ou sur les routes où la vitesse maximale ne dépasse pas les 50 km/h. Interdiction donc de circuler sur les trottoirs sous peine de recevoir une amende de 135 euros. Terminé aussi les balades à deux sur une même trottinette ou le port d’écouteurs.