Faut-il se fier aux avis que l'on retrouve sur les sites de réservations hôtelières, Le goût du Portugal et les bonnes nouvelles de l'économie française

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

La direction de la répression des fraudes évoquent des pratiques trompeuses concernant les sites de réservation en ligne pour les hôtels.

Booking, Expédia ou Hôtels.com sont des sites internet qui rassemblent tous les hôtels du monde et 93% de la clientèle hôtelière réserve les séjours dans ces hôtels, ce que l’on appelle des nuitées par l’intermédiaire de ce genre de site.
C’est un intermédiaire entre l’hôtel et le client. Le site internet récupère une commission en fonction du nombre de nuits réservées.
La répression des fraudes, la DGCCRF, a enquêté sur 21 entreprises du secteur dont cinq qui ne sont pas implantées en France.

Qu’ont-ils remarqué ?

Des affichages trompeurs comme par exemple un prix barré pour montrer qu’il y a une super réduction dans la chambre alors que c’est totalement faux, ou encore des mentions qui indiquent que c'est le meilleur prix ou la dernière chambre disponible, là aussi c’est faux. Ce n’est pas la dernière chambre disponible, c’est utilisé de manière abusive pour inciter le client à réserver et donc payer le plus rapidement possible alors qu'en réalité l'hôtel possède un nombre important de chambres non occupées.
Dernière chose remarquée vous êtes soi-disant cinq en ligne au même moment à regarder le même hôtel, là aussi vous sentez que le temps presse, que la chambre va vous passer sous le nez et donc vous êtes sous pression pour réserver.

La meilleure solution c'est de laisser tomber ces plates-formes ?

En tout cas la meilleure solution c'est d'appeler en priorité l'hôtel choisi. Vous contactez directement l'hôtelier avant de réserver sur une quelconque plate-forme. Avec l’hôtelier vous pouvez même lui demander, pourquoi pas, de baisser le tarif de la chambre. Ce qui est jamais le cas lors ce que vous effectuez une réservation directement sur Internet. Rien ne vaut un petit coup de téléphone pour s'assurer que le prix relevé était le juste prix.
Pour finir, il vaut mieux passer un coup de fil directement à l'hôtelier parce que les hôteliers possèdent rarement des sites Internet que l’on trouve facilement sur les moteurs de recherche type Google ou Yahoo.
D’ailleurs, il y a un petit dernier site qui ne sera plus taxé comme Booking, il s’agit de Fairbooking, un groupe d’hôtelier nantais.
Le client ne paye plus de frais de réservation et le principal bénéficiaire est l’hôtel et lui seul.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Nous partons en voyage.

Au Portugal d’abord avec ce livre : Le goût du Portugal au Mercure de France. C’est une collection qui nous fait visiter les pays, les villes et parfois, d’autres thèmes comme le gout du piano, par exemple. Mais à chaque fois, c’est une anthologie littéraire sur la question.

Et là donc, le Portugal ?

Oui et qui s’ouvre sur un poème du XVIème siècle de Luis de Camoes, pardon pour la prononciation. L’équivalent portugais de Shakespeare.

Il y a Pessoa aussi ?

Bien entendu. Il nous prend par la main pour nous montrer Lisbonne. Sur la place du commerce notamment et l’esplanade du palais. Voltaire aussi est dans le livre ! il raconte, souvenez-vous, dans son Candide, le terrible tremblement de terre qui a touché Lisbonne le 1er novembre 1755 à 9h40. "À peine ont-ils mis le pied dans la ville qu’ils sentent la terre trembler sous leur pas. ; la mer s’élève en bouillonnant dans le port, et brise les vaisseaux qui sont à l’ancre. Des tourbillons de flammes et de cendres couvrent les rues et les places publiques ; les maisons s’écroulent, les toits sont renversés sur les fondements, et les fondements se dispersent".

Mais on ne reste pas à Lisbonne ?

Oh non. On va aussi à Fatima avec José Saramago. A Sintra pour s’évader avec Paul Morand ou avec Miguel Torga dans l’Algarve, au sud (p.77).
Ça c’est pour le Gout du Portugal. Le gout de Prague sort en même temps la semaine prochaine en librairie. Et le dernier, déjà disponible est consacré à la Havanne.

Une chouette collection, Voyage et littérature.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, les bonnes nouvelles de l'économie française.

"Tous les voyants sont au vert" écrit ce matin le Télégramme. Moral des ménages au plus haut, consommation à la hausse. Les chefs d'entreprise affichent leur optimisme, notamment dans le bâtiment.
Dans le Grand Est, assure de son côté L'Est Républicain, c'est l'artisanat qui reprend des couleurs avec notamment des défaillances d'entreprise en baisse l'an dernier et une stabilisation des effectifs.
Et en matière d'emploi justement, c'est un géant français qui vient de lancer une grande campagne de recrutement. PSA Sochaux à la recherche de 1.000 nouveaux collaborateurs d'ici le mois de septembre. La plupart en intérim, c'est là que le bât blesse pour les syndicats qui demandent des embauches.
Lui, aimerait bien pouvoir recruter. Désespoir d'un producteur de fraises picard dans Aujourd'hui en France. Il cherche 100 cueilleurs pour assurer la récolte mais avec des horaires décalés et un travail essentiellement penché à même le sol, il peine à recruter même avec l'aide de pôle emploi. La moitié des postes ont trouvé preneur. Aujourd'hui, en pleine saison des fraises, il attend avec impatience l'arrivée de travailleurs venus du Maroc et de Pologne.

La personnalité du jour va pagayer contre la pollution.

Il s'appelle Benoit Le Noën, il a 26 ans. Demain, il va s'élancer en kayak de Juigné-sur-Sarthe jusqu'à l'Océan via donc la Sarthe, le Maine et la Loire. Autant de rivière qu'il va descendre pendant un mois, bivouaquer dans la nature avec un objectif : sensibiliser sur la pollution. Avant d'atteindre l'océan, les déchets passent aussi par nos rivières. Le jeune kayakiste va donc rencontrer les maires des communes traversées et les habitants. Pour leur montrer aussi, les déchets qu'il va ramasser tout au long de son périple. "je veux marquer le coup dans chaque ville" explique-t-il dans le Courrier de l'Ouest.