Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et François Geffrier font le point sur l'actualité du jour.
Isabelle Quenin, à quoi ressemble l'armoire à pharmacie idéale ?
Avant de dire à quoi elle ressemble, on peut commencer par : où est-elle ? Dans cuisine ? Trop chaud. Dans salle de bain ? Trop humide. Dans le couloir ? Trop loin. Idéalement elle devrait être dans l'entrée, accessible même pour ceux qui ne connaissent pas la maison
Elle est en métal en bois ?
En fait peu importe, le tout c'est qu'il n'y ait pas de porte vitrée, donc médicaments à l'abri de la lumière et que la porte ferme à clé pour que les enfants n y touchent pas et pas la clé dessus
Mais le plus important , c'est de savoir comment on l organise On range d'un côté les médicaments prescrits par le médecin , les médicaments ordonnance De l'autre côté les médicaments pour les bobos de tous les jours Et dans cette organisation , on aménage encore un autre coin ou rayon les médicaments pour enfants , on les range à part car les dosages ne sont pas les mêmes : sirops, paracétamol, ou encore les collyres Règle d'or on ne garde que les médicaments avec leur boîte et si il y a la notice c'est encore mieux , dès qu'un cachet est tout nu.
On le vire de l'armoire Tout ce qui est sous forme liquide, sirops , gouttes se périment beaucoup plus vite que les formules sèches A la fin du traitement prescrit par le médecin, on ne garde rien, ça évitera les pièges de l'automédication au petit bonheur donc à la fin du traitement on rapporte tout chez le pharmacien.
Avec ça on est paré ?
Presque, une dernière astuce : dans la porte de l'armoire à pharmacie, à l'intérieur on met dans une pochette plastique les ordonnances médicaments du médecin, comme ça si il nous arrive quelque chose la personne qui nous porte secours, qui intervient saura si nous suivons un traitement de long terme pour déceler si il peut y avoir de mauvaises interactions. Et sur la façade, collez tous les numéros d'urgence, pompiers, Samu et celui du médecin traitant. L'armoire à pharmacie ? Limite, on la visite.
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Nicolas Carreau, ce matin, vous avez lu pour nous un polar très sombre.
Rien que le titre, je vous laisse juge : Les suicidées. Le livre est signé par Val McDermid, elle est écossaise. Déjà auteur de 29 best-sellers du même tonneau. Et c’est chez Flammarion.
"Suicidées", avec deux E à la fin
Exactement. Quel œil ! Nous y reviendrons. Pour l’instant, on est au début du roman, glacé dès la première page. Nous sommes à Londres, en milieu d’après-midi. Et nous sommes surtout dans la tête du tueur. Il est en train d’observer sa victime. La victime, justement, elle n’a rien de particulier. Une jeune trentenaire de la classe moyenne. C’est vraiment la "girl next door", voyez et pourtant, quand on écoute les pensées du tueur, elle a dû faire quelque chose de grave parce qu’il lui en veut à mort. C’est le cas de le dire.
Puisqu’il va l’assassiner donc
Oui. En faisant croire à un suicide, en la menottant dans sa voiture dans un garage fermé et en fixant un tuyau au pot d’échappement qu’il a relié à l’habitacle. On a retrouvé son corps le lendemain. A côté d’elle, un livre. Et ce n’est pas la seule victime. D’autres femmes sont retrouvées dans des conditions qui font elles aussi penser à un suicide. Un point commun : elles sont tous plus ou moins militantes féministes. Autre point commun : sur chaque scène de crime, on retrouve un livre de Virginia Woolf ou Sylvia Plath, deux auteures féministes. Pour mener l’enquête, se réunissent deux héros de Val McDermid : Tony Hill et Carol Jordan, passablement alcoolisée. Qui et pourquoi ces femmes ont été assassinées, c’est ce que vous découvrirez si vous lisez le livre. Mais c’est un peu plus, ce roman. C’est aussi un questionnement sur la place des femmes.
Suicidées donc, avec deux E, de Val McDermid, chez Flammarion. Merci Nicolas.
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La presse en région avec François Geffrier. François, à la Une ce matin, des affiches !
11 affiches, 11 histoires, c'est la Une de l'Est Républicain. On parle bien sûr des affiches des candidats à la présidentielle. Jolie formule à la une du Progrès : Le 11 de France. On pense bien sûr au football, reste à voir qui est capitaine, attaquant, défenseur.
Le titre de Sud Ouest, ce matin, "Têtes d'affiches". Ça a quelque chose d'un peu démodé peut-être, ces affiches, non en 2017, alors qu'on nous promet de préserver les forêt, et que la campagne présidentielle inonde le web, les réseaux sociaux, et bien les affiches électorales se portent très bien, merci pour elles ! Et pourquoi est-ce qu'on en parle aujourd’hui ? Et bien parce que c'est le début de la campagne officielle ! "Enfin la campagne", nous dit le journal l'Alsace. avec des affiches devant tous les bureaux de vote.
Si on les décortique un peu, on remarque ceux qui n'ont pas de cravate, parmi les hommes : Philippe Poutou, Jean-Luc-Mélenchon, celui qui ne regarde pas l'objectif mais au loin, vers la victoire, ça c'est Jean Lassalle.
Et puis il y a les slogans, je vous propose un petit quiz :
"Nos vies, pas leurs profits" c'est le slogan de quel candidat ? : Philippe Poutou
"Remettre la France en ordre", Marine Le Pen
"Se libérer de l'occupation financière", Jacques Cheminade
"Un choix historique", François Asselineau
La personnalité du jour est un chef 2 étoiles
Oui c'est à lire dans Ouest-France. Il s’appelle Alexandre Bourdas, il est donc doublement étoilé pour son restaurant Saqana à Honfleur. Et il prépare notamment du sauté de veau aux olives et fruits rouges, flan coco et poire, salade orange curry et sésame, gâteau omelette de riz sauce tomatée, panna cotta à la cerise amarena confite.
Pour vous dire que tous ces plats, on les déguste en fait dans un hôpital, et oui, à l'institut Gustave Roussy dans le Val de marne. Grâce à ce chef étoilé.
Car les patrons de cet hôpital ne savaient plus comment s'y prendre, ils expliquent dans Ouest France : nous servons 1.200 plateaux repas par jour, mais la plupart n'étaient pas consommés, on jetait les trois quarts des repas.
Ils ont réussi à faire venir ce chef qui fait donc des repas deux jours par semaine, si vous voulez savoir, c'est le mardi et le jeudi. c'est mille fois meilleur,et il n'y a plus de gâchis.