Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
La pause déjeuner est devenue un business en à peine quelques années.
Cette pause représente-t-elle beaucoup dans notre économie ?
Avec un chiffre d'affaire de près de 740 millions d'euros, rien que dans les grandes surfaces, les rayons pour déjeuner sur le pouce ne cessent de s'agrandir. On constate une hausse de ce marché de 9% sur l'année 2016.
Les ventes de salades à emporter sont en augmentation de 11% tandis que les box (les pâtes toutes prêtes à chauffer au micro-ondes) sont en hausse de 7%.
Même le marché du sandwich en supermarché, qui ne sont pourtant pas les meilleurs en terme de goût, augmente de 4%.
Il faut dire que déjeuner est une tradition typiquement française qui dure souvent plus de 45 minutes pour la moitié d'entre nous.
À l'étranger c'est un moment pour recharger les batteries alors que chez nous, c'est un moment de pause qui se passe à la cantine ou au restaurant.
Mais depuis trois ans, de plus en plus de salariés préparent leur petit casse-croûte pour déjeuner ou achètent leur repas pour déjeuner sur leur lieu de travail.
Que mange-t-on le plus lors de cette pause ?
Avec ces habitudes qui évoluent, les industriels redoublent d'inventions pour faire du pratique et pas cher. Pour attirer l’œil, de nouveaux produits vont émerger dans les rayons comme les pains bagnats de la marque Daunat. Cette même marque réalise d'ailleurs sa croissance en grande partie avec ses plateaux repas avec salade, pain au sésame et mini-tartelette au chocolat. Et ça marche très fort !
Il y a également les bagels, les coffrets salade entièrement bio de la marque Mix ou encore Bonduelle qui va sortir une gamme 100% salade à base de graines.
Si vous préférez des produits plus classiques, le jambon beurre a toujours la cote, aussi bien dans le supermarché, dans les bistrots ou dans les stations-service avec un prix moyen de 2,93 euros mais qui ne cesse de grimper.
On note la grande percée des box.
Les box, surtout de la marque Sodebo, possèdent 57% des parts de marché du segment de la restauration.
Les box ce sont les fusilli à la bolognaise que l'on vous vend dans un carton. En un an, elles ont d'ailleurs pris du poids : elles sont passées de 300 à 360 grammes.
Pour relancer ses ventes la marque Fleury Michon a conçu des box aux couleurs vives pour qu'elles ressortent plus facilement dans les rayons.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Supernormal de Robert Mayer aux éditions Les forges de Vulcain
Après le président normal, voici : super normal !
C’est le titre de ce livre culte aux éditions les forges de Vulcain. Un livre culte, mais pas en France encore. Il a été publié par l’écrivain américain, Robert Mayer, il y a 40 ans et il vient seulement d’être traduit.
Ça vaut le coup ?
Nous sommes donc dans les années 70 et les super-héros ont pratiquement disparu. Batman et Robin sont morts dans un accident de batmobile ; Superman est porté disparu depuis la chute d’une météorite chargée de cryptonite et Wonder Woman a cessé son activité, elle est maintenant engagée dans le militantisme féministe. En tout cas, il n’y a plus de super héros. Enfin, il reste bien David Brinkley, l’un des plus forts de tous. Mais il est un peu rangé des voitures, lui aussi. Il a 42 ans, marié, deux enfants et un troisième en route. Il mène maintenant une petite vie tranquille et pour lui, tous ses enfantillages, son masque violet et tout, c’est derrière lui. D’autant qu’il n’a plus 20 ans !
Il va devoir remettre son masque ?
Effectivement, sinon il n’y a pas d’histoire. Alors qu’il est tranquillement en train de regarder un bon match de foot, un flash spécial est diffusé à la télévision. La ville de New York est à feu et à sang. Crise économique aidant, c’est le chaos qui règne. Les actes criminels se multiplient. Les policiers qui ne sont plus payés ont arrêté le travail. Les hôpitaux sont débordés. Bref, c’est la chienlit ! Brinkley va devoir reprendre du service. Se remettre au vol, réutiliser son super souffle, la télépathie. Mais bon, ce n’est pas si simple. Depuis tout ce temps, ses pouvoirs ont considérablement décliné. Ça ne va pas être du tout, du tout facile. Mais c’est tant mieux. C’est d’abord un livre sur nos faiblesses.
Supernormal donc de Robert Mayer.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
Ça souffle à la Une.
C'est un peu à celui qui affichera ce matin la plus grosse rafale ! 125 km/h et de nombreux dégâts dans les Deux-Sèvres précise Le Courrier de l'Ouest. 120 km/h dans la Vienne assure Centre Presse.
Et ce sont souvent de mêmes images que l'on retrouve en première page : celles d'arbres couchés par les vents comme dans le Progrès. La tempête Zeus a frappé fort souligne le Dauphiné. C'est ainsi qu'en montagne, à Abondance, on déplore deux blessés graves après la chute d'un arbre sur une télécabine.
Car les dégâts, rappelle Ouest France, n'ont pas été que matériels. La tempête a fait deux victimes. Un phénomène d'une ampleur inédite explique Midi Libre, qui assure qu'il devrait prendre fin ce matin.
En attendant, c'est la Corse qui est touché. Des rafales allant jusqu'à 130 km/h enregistrées ces dernières heures. Cette nuit, 10.000 foyers étaient privés d'électricité sur l'île, coupés du monde. Hier, tous les vols des quatre aéroports de Corse ont été annulés. Retour au calme espéré là aussi ce matin.
La personnalité du jour est un jeune entrepreneur qui peut déjà voir grand.
Il y a quelques mois, Henrick Touvenin (chômeur de son état) murissait une idée, celle de floquer des tee-shirts ou des sweats avec les noms de grandes métropoles du monde entier : Paris, New York, Tokyo en y ajoutant juste en-dessous, le nom de sa ville Albi. Le tout écrit façon panneaux départ et arrivée dans les aéroports. Très vite, la mayonnaise prend et Henrick trouve un associé. Et le 10 décembre 2016 nait la marque "31e siècle". À peine trois mois plus tard, les deux compères viennent de signer un partenariat avec Mastrad, un fleuron français des arts de la table, côté en bourse. C'est la Dépêche du Midi qui raconte ce matin que le géant veut relancer sa filière textile avec une déclinaison de ces inscriptions sur des tabliers ou des torchons. Le concept a été testé lors du Salon des arts de la table à Francfort, les retours ont été positifs. Le partenariat est donc lancé à la plus grande surprise du créateur de la marque. "je ne me voyais pas tout de suite être vendu en Corée ou au Japon, confie Henrick dans la Dépêche. Mais, aujourd'hui ajoute-t-il, je ne me fixe plus de limite". D'ailleurs, les déclinaisons vont encore être développées sur des bodies, des bavoirs et bientôt des pyjamas pour les grands.