Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Il existe désormais une nouvelle sorte de matelas, un matelas compressé qui va bousculer le marché de la literie.
De quoi s’agit-il exactement ?
C 'est un matelas qui est une sorte de standard universel, en latex et en mousse et à mémoire de forme. La différence avec notre matelas classique sur lequel nous dormons, c’est qu’il est compressé et roulé en usine. Il s 'enroule et se met sous vide dans une boîte avant d’être directement livré dans un colis, comme lorsque l'on commande un vêtement.
Ce sont des matelas de milieu de gamme avec des prix légèrement moins chers que ceux que l'on trouve en magasin, en moyenne 550 euros pour un 140.
Plusieurs entreprises françaises marchent fort avec ce nouveau concept et notamment le français Tediber qui a créé 18 emplois grâce à ce matelas ou encore la start up My Moosie, située dans le nord.
De fabrication 100% française, il a été créé il y a 2,5 mois et s’est déjà vendu à une trentaine d’exemplaires.
Comme ça marche fort, toutes les entreprises gardent secrètes leur usine de fabrication.
C'est une bonne nouvelle pour le marché de la literie, qui a connu une longue traversée du désert.
On est dans un contexte où le secteur du meuble est en plein ralentissement, et pourtant, la literie sort du lot avec une croissance de 5% en 2016.
On est donc sorti des années 90.
c 'est un secteur qui cherche à se dépoussiérer grâce aux innovations.
On dépense en moyenne 1.500 euros pour une literie complète, comprenant matelas et sommier. Ce n’est pas grand-chose compte tenu du fait que l'on garde son lit en moyenne 10 ans.
Qu’est-ce qu’un bon lit ?
"Une bonne literie s’adapte à votre morphologie tout en favorisant le relâchement musculaire qui est essentiel pour bien s'endormir. Le matelas doit être ferme et garantir un accueil moelleux et souple puisque les micro-réveils sont deux fois moins fréquents lorsque l’on dort bien", assure dans un article testavis.fr.
Nous avons parlé de ce matelas universel livré à la maison mais si vous préférez aller dans un magasin, il existe un petit test : allongez-vous sur le matelas et essayez de passer la main entre vos reins et le matelas, si vous y arrivez c 'est qu'il est trop ferme.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Les furies de Lauren Groff aux éditions de L’Olivier
Ce matin, une histoire d’amour.
Oui mais une terrible histoire d’amour. Ça commence en Floride, avec la naissance de Lotto dans les années 80. Son père est le roi de l’eau en bouteille, il vend l’eau de la source qui se trouve sur son terrain. Il est immensément riche. Sa mère, Antoinette, est une sirène. Littéralement. Elle se déguise en sirène pour des shows aquatiques. Lotto est heureux, il est beau et il ne manque de rien. Jusqu’à ses 13 ans où son père meurt brutalement. Là, la chute commence, il a de mauvaises fréquentations. Sa mère décide de l’envoyer du côté de Boston dans un pensionnat. C’est très dur pour lui, il ne peut jamais rentrer chez lui. Mais il va finir par s’y faire et trouver des copains. Ce sont tous des gosses de riches. Lotto a beaucoup d’argent, la fortune de son père. Et c’est à l’université qu’il va vraiment en profiter. Il s’amuse beaucoup.
Un peu trop ?
Exactement. Beaucoup de drogues et beaucoup de filles, jusqu’au jour où, lors d’une soirée d’étudiants, il rencontre Mathilde. Pardon : l’incroyablement belle Mathilde. Elle est mannequin et magnifique. C’est un coup de foudre. Il la demande même en mariage quelques secondes après l’avoir vue. Elle dit oui, pour rire. Mais ils finiront quand même par se marier pour de vrai et Lotto deviendra dramaturge.
Pourquoi une "terrible" histoire d’amour ?
Sachez seulement que les apparences sont parfois trompeuses, surtout dans le mariage ! Lotto est dramartuge et en matière de coup de théâtre, on est servi dans ce roman ! Ce livre a été élu meilleur roman de l’année 2015 par Barack Obama himself ! Énorme succès donc aux États-Unis et sans doute en France aussi. La narration est virtuose, tout est clair et précis.
Et pour ne pas être le seul à ne pas connaitre ce coup de théâtre, il faut donc lire Les furies aux éditions de l’Olivier.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À partir de ce matin, on sort la doudoune !
On va grelotter écrit l'Écho de la Haute-Vienne et pour preuve, ces températures annoncées dans Midi Libre : jusqu'à moins 22 en Lozère. L'hiver devient polaire souligne La Provence.
Cette semaine écrit le Journal de Saone et Loire, les températures seront de cinq degrés inférieurs aux normales de saison d'où l'importance des maraudes destinées à venir en aide aux sans-abri. À Chalon, la fourgonnette de La Croix Rouge se transforme en cantine mobile avec soupe, café, sandwichs et couvertures. Des bénévoles qualifiés d'ange-gardiens par Johnny, SDF, qui justement a été sauvé un soir de maraude. "sans eux, je ne serai sans doute plus là" explique-t-il.
Face à cette vague de froid, mobilisation aussi pour éviter les accidents sur les routes. En Loire Atlantique, les agents parés à saler assure Presse Océan, alors que dans le Rhône, assure le Progrès, les opérations de salage seront désormais ciblées. Les routes faiblement fréquentées ne seront plus concernées.
La personnalité du jour fait est accusée de faire l'ombre à sa voisine.
Et pour ça, elle doit payer 80 euros d'astreinte par jour tant qu'elle n'aura pas mis à exécution la décision de la justice à savoir : la destruction d'une partie de sa maison. C'est l'histoire d'un investissement qui vire au cauchemar à Essey-les-Nancy, en Meurthe-et-Moselle. Pour financer les études de ses enfants, raconte Aujourd'hui en France, Sarah avait décidé d'agrandir sa maison en louant ces nouvelles dépendances. Sa voisine avait dit sa crainte de perdre du soleil, mais Sarah avait obtenu un permis de construire alors, les travaux avaient été lancés. C'était sans compter la voisine qui a porté l'affaire devant la justice et qui a obtenu gain de cause. Aujourd'hui, elle a déménagé, et même si ses locataires ne se sont jamais plaints du manque de soleil, elle réclame le paiement des astreintes. En attendant, Sarah ne se résout pas à faire détruire sa maison. Elle a reçu de nombreux soutiens, une association a été créée par ses collègues et un architecte s'est rangée à ses côtés, il conteste lui aussi la perte d'ensoleillement.