Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et Marguerite Lefèbvre font le point sur l'actualité du jour.
Isabelle Quenin pour la consommation
Comment faire pour nettoyer son téléphone ?
Regardez attentivement votre tel portable, on y trouve de tout : des traces de doigts , des résidus collants, des restes du déjeuner sans parlé des microbes de votre rhume et de la fois où vous avez éternué directement sur l'écran.
Notre téléphone est un véritable foyer infectieux des bactéries et des germes. Selon une étude, les portables sont en tête de listes des objets usuels les plus crades, loin devant l'évier ou les sac à mains avec ce constat : nos Smartphones sont 18 fois plus sales que nos toilettes.
Comment le nettoyer ?
Ça va être compliqué, surtout quand on sait qu'électronique et eau ne font pas bon ménage. Pas évident de mettre un Smartphone à 700 euros voire plus sous l'eau du robinet, sauf que ça va changer !
Au Japon, un fabricant a mis au point le premier téléphone portable lavable. Le Rafre, c'est son nom, a été mis au point par Kyocera. Il ne craint ni l'eau ni le savon, de quoi rassurer les bacteriesphobes !
En quoi est-il fait ?
Tout en plastique, il n’y a pas de métaux ni d'électronique. À l'arrivée un téléphone portable entrée de gamme, on n'est pas dans le high-tech, on est dans le high'propre : un telephone basique mais hygiénique.
Le fabricant a même poussé la provocation jusqu'à le sortir en trois couleurs ultra salissantes: blanc, bleu pâle ou rose pâle.
Seul souci pour l'instant, il n'est commercialisé qu'au Japon, alors à moins de connaître quelqu'un qui y va, il va falloir attendre.
Que peut-on faire en attendant ?
On enlève les traces de doigts avec un chiffon antistatique en micro fibres, le même que celui que l'on utilise pour les lunettes.
On nettoie sa coque avec une lingette désinfectante sans alcool.
Et règle d'or on ne vaporise rien, pas de produits nettoyants sur l'écran !
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Comics en guerre de Xavier Fournier aux éditions Histoire & Collections
Ce matin, on parle de Comics, c’est-à-dire de Super-héros.
Exactement. Les super-héros à la Superman. Il en existe des dizaines, ils n’ont pas tous eu la même notoriété. Beaucoup d’entre eux sont nés durant la guerre, la seconde guerre mondiale, à une époque où le patriotisme est à son comble. Et où les actes de bravoure se multiplient. Il est donc naturel que les Comics, les bande-dessinées aient connu une heure de gloire à ce moment-là. Xavier Fournier, le spécialiste français des Comics les a compilés dans ce beau-livre, bourré de reproductions, intitulé : Comics en guerre et publié chez Histoire & Collections.
Sur la couverture, on voit un drôle d’oncle Sam.
C’est ça. Avec son déguisement "bannière étoilée" : un pantalon à rayures blanches et rouges, une veste bleu et un chapeau haut de forme orné d’étoiles. Il est en train de flanquer une raclée à ce qui ressemble à un nazi. Dans le même genre, mais en plus stylé, vous avez Captain America, né en 1941. Alors, lui, il s’attaque directement à Hitler. Superman, lui aussi, né en 1938, combat les nazis. On le voit, là, dans un numéro de décembre 1941 cueillir un parachutiste nazi avant qu’il ne touche le sol. En 1939, déjà, même si les Américains ne sont pas encore entrés en guerre, des super-héros US viennent prêter main-forte aux Français, comme le caporal Collins, avec son arme qui renvoie les balles ennemies ou Amazing man qui intercepte des obus à mains nues pour sauver l’armée française. Il dit en arrivant à un Français : "Salut frenchy, je suis en train de préparer une ligne de défense contre votre voisin belligérant, je suis sûr que Daladier ne s’en offusquera pas !".
C’est la géopolitique de l’époque appliquée aux super-héros ?
Exactement. Et regardez, encore plus surprenant, ça date de 1946 : Lucie to the rescue. Les aventures de Lucie Aubrac ! une sorte de biographie en BD de Lucie Aubrac, l’héroïne de la résistance française.
Comics en guerre donc, chez Histoire & Collections.
Marguerite Lefèbvre pour la presse quotidienne régionale
À La Une ce matin, les violences en banlieues qui s'étendent.
C'est le constat que font vos quotidiens régionaux ce matin, quatre jours après le début des violences urbaines en région parisienne.
Voitures brulées et police caillassée à La Roseraie titre le Courrier de l'Ouest. La Roseraie, banlieue d'Angers qui a connu hier sa deuxième soirée de violence depuis ce week-end. Les forces de l'ordre ont été la cible de violences et de jets de projectiles. Des voitures de police ont été sérieusement abîmées.
Inquiétude également autour de Rodez à Onet-le Chateau, "c'est l'incompréhension", peut-on lire dans Centre Presse. Tous les soirs depuis samedi, des voitures et des poubelles brulent dans le quartier des Quatre saisons. Des incidents qui font écho à l'affaire Théo.
245 interpellations dans toute la France depuis ce week-end et la crainte d'une nouvelle crise. Comment l'exécutif tente d'éviter l'embrasement ? Début d'explication dans Midi Libre. Le gouvernement se rend sur le terrain pour écouter les jeunes, François Hollande et Bruno Le Roux, mais l'opération de déminage sera longue et délicate.
Au milieu de ce tableau, une bonne nouvelle tout de même. On la trouve dans les pages de la Depêche qui fait elle aussi un bilan des violences urbaines dans le Grand Sud. Un bilan qui est plutôt positif. Le quotidien consacre une double page à ses banlieues, calmes jusqu'à présent.
La personnalité du jour en région, c'est une femme qui voudrait que sa rue s'exprime.
C'est l'histoire d'Isabelle que nous raconte Ouest France ce matin. Cette femme de bientôt 60 ans habite à Saint Jacques de la Landes près de Rennes et elle aimerait dialoguer et partager avec ses voisins.
Elle se souvient de l'époque où elle même jouait dans cette même rue avec les enfants du quartier.
Alors l'an dernier, elle a eu une idée, installer dans la rue des panneaux d'affichage colorés et y coller des articles, des coups de cœurs culturels ou des idées de spectacles. "L'objectif c'est de semer des petites graines à mon petit niveau" explique-t-elle.
Une initiative originale qui est bien accueillie par les passants qui jouent le jeu. Certains s'arrêtent pour lire, pour écrire ou prennent des articles en libre-service.
Isabelle sait que cela prendra du temps avant que ses panneaux fonctionnent à plein régime mais c'est déjà un succès. "La seule qui abime mon travail, explique-t-elle, c'est la pluie". Et c'est vrai qu'en Bretagne ça peut arriver de temps en temps.