Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
La presse en région avec à la Une, l'agriculture.
En version pessimiste, il y a Sud Ouest qui s'inquiète pour les éleveurs laitiers en Gironde. Ils ne sont plus que 70 dans tout le département. Il y a aussi les Dernières Nouvelles d'Alsace qui craignent que la crise sanitaire qui affecte le Sud Ouest ait des effets jusqu'en Alsace. Cela pourrait en effet peser sur les marges des transformateurs de la région, ceux qui font du foie gras, selon le journal.
En version, optimiste, il y a l'Union qui assure que l'agriculture est un secteur qui recrute. Avec ce chiffre : dans le Grand Est, ce sont 175 emplois, par an et par département, qui vont être à pourvoir d’ici dix ans. De nombreux agriculteurs prendront prochainement leur retraite, il va falloir les remplacer. Et l'un des arguments mis en avant justement par un éleveur : c'est qu'il s'agit d'emplois non délocalisables. Le secteur selon lui a de l'avenir.
La personnalité du jour est installée en Normandie... Mais aussi, un peu, à Hollywood !
Les Jorelle sont installés depuis 1867 dans l'Eure. Depuis quatre générations, ils fabriquent des jeux et des jouets en bois. Et ils sont donc parvenus à se faire un nom jusqu'aux États-Unis. Tout cela, grâce à un petit sorcier aujourd'hui connu de tous : Harry Potter. Jean-François Jorelle se souvient dans l'édition du soir de Ouest France de ce coup de fil de la Warner. "J'ai cru à une farce" explique-t-il. Et pourtant, c'est bien la production qui l'appelle pour lui demander de fabriquer un prototype de balai, qu'il a présenté peu de temps après à Paris, en présence de l'auteure J.K. Rowling.
Voilà donc les normands lancés dans la fabrication du Nimbus 2.000 puis de l'éclair de feu. Ces balais sur lesquels évoluent Harry et ses amis pour les matchs de Quidditch notamment. Un joli souvenir pour la famille mais surtout une belle carte de visite. Parce que depuis, la liste des clients hollywoodiens s'est allongé en la personne d'un certain Martin Scorsese. Le réalisateurs cherchait des jouets anciens pour son film Hugo Cabret. Et voilà comment une entreprise familiale se fait sa place dans le secteur du cinéma et du luxe !
L'observatoire des prix des médicaments, mis en place par l'association Familles Rurales, pour cette année 2016, livre ses conclusions. On constate de forts écarts de prix d'abord entre les pharmacies.
D'une pharmacie à l'autre le prix du médicament passe du simple au double ! Par exemple, un médicament pour arrêter de fumer, le "Nicopass", coûte entre 14,99 euros et 31,30 euros. Ou bien les fameuses pastilles "Strepsil" pour la gorge, prix moyen 6,42 euros mais ça peut coûter jusqu'à 8,50 euros. Ce qu'il y a d'étonnant c'est que les médicaments les moins chers se trouvent sur Internet. Ce sont des sites internet reliés à des pharmacies physiques. C'est encadré et réglementé mais ce sont de véritables pharmacies. La différence de prix est de 1 euros environ. Mais il y a des frais de port souvent très élevés qu'il ne faut pas négliger, jusqu'à 6 euros.
Mais cette différence de prix est valable pour tous les médicaments vendus sans ordonnance ?
Ça dépend des produits. Par exemple, le sérum physiologique, ces gouttes que l'on met dans le nez des bébés ou jeunes enfants. Les parents en achètent des boîtes et des boîtes. Et bien c'est en pharmacie qu'il vaut mieux l'acheter. Il coûte 33% moins cher qu'en supermarché. En revanche c'est l'inverse pour le lait infantile. Il vaut mieux l'acheter en grande surface plutôt qu'en pharmacie.
Alors comment ne pas se faire avoir quand on a besoin d un médicament en vente libre ?
Comme d'habitude il faut comparer les prix en fonction des endroits. Et surtout n'hésitez pas à demander conseil au pharmacien c'est quand même censé être une personne de confiance. Ce n'est pas un commerçant. C'est essentiel, d'autant plus que 80% des boîtes de médicaments n'ont pas d'étiquettes, notamment pour les médicaments qui sont situés derrière le comptoir.