Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Le salon international de la Lingerie s’est terminé hier soir, c’est là-bas que l’on découvre les dernières tendances.
Est-ce un secteur qui se porte bien ?
Oui dans un contexte compliqué et en baisse, les ventes de lingerie sont restées stable avec un chiffre d'affaire de près de trois milliards d’euros.
C’est mieux que ce que fait le vêtement, et chaque année, on constate que la lingerie sait tirer son épingle du jeu. Le budget moyen est de 129 euros soit deux euros de baisse par rapport à l’an dernier.
Comment ça s’explique ?
Parce que la lingerie reste un achat plaisir pour toutes les femmes. C’est quasiment du luxe, selon les experts, de s'offrir une parure de lingerie. Un luxe pas trop cher, utile et un produit à la mode.
Il suffit de regarder comment sont agencés les Etam, Undiz, Princess ou Tam Tam, pour réaliser que la lingerie est un produit de mode et pas seulement utile.
Mais c’est la grande distribution qui remporte les parts de marché, Hyper marche et supermarché représente 21 % du secteur.
Quelles sont les tendances ?
Nous sommes dans l’ère du bien-être, de la danse, du yoga et la lingerie s’en inspire.
Terminé les soutiens gorge push up qui invitent au décolletés pigeonnant, la tendance d'aujourd'hui est fonctionnelle et sexy.
Ce sont des soutiens-gorge élastiques, sans matériel, on appelle ces formes des formes bralet.
Ça nous vient d’Amérique du Nord. Les américains ont baptisé cette mode "le Wear anywhere", ça se porte partout avec des mailles techniques anti transpirantes et infroissables.
Mais évidemment pour les amoureux de la lingerie glamour et sexy, pas d’inquiétude, les traditionnelles parures seront encore accrochées dans nos rayons.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Les forces de l’ordre invisible de Philippe Baudouin aux éditions Le murmure
Une fois n’est pas coutume, nous allons parler de paranormal.
Ce livre pourrait s’appeler le gendarme chez les fantômes. Il s’agit d’un livre grand format qui compile en fac-similé les archives d’un gendarme français. Il s’appelait Emile Tizané, il est mort en 1982 et il a amassé durant toute sa carrière des documents, des rapports, des notes sur des phénomènes d’apparition, des maisons hantées et toutes sortes de phénomènes étranges.
Mais il était en mission ?
Non, il faisait ça sur son temps libre. Mais avec bien sûr sa rigueur et ses méthodes de gendarme. Il recherche toujours d’abord une fraude ou une escroquerie. Mais il ne s’interdit pas de croire aux fantômes. Ça donne donc ces archives incroyables. Avec différentes enquêtes. Vous avez par exemple ce rapport manuscrit intitulé Enquête sur l’homme invisible. Et au bas de la page, cette mention : "cette enquête devra être considérée comme n’étant jamais terminée". Il se rend sur les lieux en général, comme lorsqu’il entend parler d’une ferme de l’Isère, une ferme hantée. Il est reçu par les époux Rozier, les propriétaires. Ils sont épuisés. Un esprit s’amuse à mettre leur maison sens dessus dessous et quand Emile Tizané arrive, il constate effectivement que le sol est jonché d’assiettes en morceaux, de verres brisés. Les fauteuils sont éventrés, la tapisserie arrachée. Mystère, mystère ! Mais peut-être est-ce la fille du couple, en proie, je cite, à des crises nerveuses, qui pourrait être à l’origine de cette étrange affaire.
C’est X-Files à la française en fait ?
Exactement. Avec un policier qui travaille officieusement sur ces enquêtes. Il aurait pu être un personnage de fiction, mais il a bel et bien existé. C’est Philippe Baudouin qui a mis la main sur ses dizaines d’archives qui prenaient la poussière. Et c’est fascinant !
Les forces de l’ordre invisible donc les archives d’Emile Tizané, aux éditions du murmure.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, le froid.
On en parle moins et pourtant il persiste, souligne Vosges Matin, et non sans danger. C'est ainsi que dans les Ardennes, le préfet a rappelé une règle simple : "ne marchez pas sur les lacs gelés". Glaces inégales, gel partiel avec des risques de rupture à tout moment. Les parents doivent être particulièrement attentifs dit la préfecture dans l'Ardennais alors que tout au long du week-end, nombreux sont ceux qui se sont aventurés sur les retenues glacées.
Le froid qui serait à l'origine de la mort d'une vieille dame de 89 ans à Toulouse. Son corps sans vie a été retrouvée chez elle, jeudi soir. L'autopsie, assure la Dépêche du Midi, a révélé hier que la cause du décès était "une possible hypothermie". Il faisait 10 degrés dans l'appartement de l'octogénaire qui n'avait plus l'électricité.
Face au froid, lui, a décidé d'aider à sa façon. Aujourd'hui en France raconte ainsi le geste du propriétaire de quatre pressings à Perpignan. Il donne aux SDF les habits abandonnés chez lui. Au bout d'un an et un jour, la loi l'y autorise. Déjà 250 pièces distribuées, dont une cinquantaine de couvertures.
La personnalité du jour a eu, visiblement, du mal à contrôler ses nerfs.
C'était mardi et mercredi dernier dans une classe de la Drôme avec des élèves de petite et moyenne section, ainsi que des CP et CE1. Des enfants apparemment un peu dissipés face à une maitresse dépassée comme le raconte le Dauphiné Libéré ce matin. Car en guise de punition, l'institutrice a décidé de scotcher les élèves à leur siège. "ils ne voulaient pas rester en place explique la directrice. Ça a été fait sans aucune violence ni volonté de faire de mal". Une explication qui n'a pas vraiment convaincu les parents qui témoignent ce matin : "inacceptable, scandaleux". "Les enfants ont dû se sentir humiliés attachés comme ça au milieu des autres". Une psychologue est donc intervenue hier matin dans les classes. L'institutrice, elle, était absente, elle aurait été mise à pied.