Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marguerite Lefèbvre font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
D'après une enquête d'Elisabeth Assayag, le marché du petit déjeuner se développe dans les rayons de la grande distribution.
Les rayons spécialisés dans les petits déjeuners prennent de plus en plus de place. Ça a commencé il y a neuf ans et depuis ils gagnent des centimètres carrés chaque année.
Aujourd'hui, les produits qui composent la table du petit déjeuner sont visibles.
Chez Système U, il s'agit principalement de céréales.
Les variétés ont doublé en trois ans et se renouvellent fréquemment car les habitudes changent en matière de céréales.
Franprix aussi a une offre petit déjeuner qui a doublé en un an, que ce soit dans ses produits "marque de distributeur" ou dans les services déployés en magasin comme le café en vrac à moudre sur place ou à emporter chez soi.
Vous avez peut être remarqué les nombreuses machine à jus d'oranges dans les Monoprix ainsi que les pains et viennoiseries cuits sur place.
On trouve également les traditionnels Corn Flakes dans les rayons mais aussi de multiples variétés aux fruits secs, des pétales de chocolat, des céréales fourrés ou du muesli.
Comme nous sommes dans la tendance du bien-manger, le granola est de plus en plus apprécié puisque c'est un mélange d'avoine, d'amandes et de miel.
Cette offre qui se déploie est-elle réservée à toute la famille ?
Effectivement, même les biscuits sont concernés.
Vous avez peut être remarqué l'arrivée de nombreux biscuits sur le segment. Comme Saint-Michel avec sa gamme Cocottes, des biscuits composés à 70% de céréales. Ou encore Mondelez avec les Belvita ce sont des biscuits comme des gros cookies comme si c'était fait maison et composés de céréales et de fruits secs.
C'est un segment qui enregistre une des plus belles croissances dans les produits alimentaires d'après les experts de la grande distribution.
La tendance du petit déjeuner donne-t-elle des idées à des entrepreneurs ?
D'abord la grande distribution comme Franprix a lancé en janvier des livraisons de petits déjeuners au bureau ou à la maison. Pour l'instant, c'est seulement à Paris mais ça va se déployer.
Il existe encore une start up Kokojik installés dans le Lot et Garonne qui livrent du muesli fait maison ou miamtag.com et Goodmorning.fr.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Marquée à vie d’Emelie Schepp aux éditions Harper Collins
Ce matin, un polar scandinave.
Vous savez que les Scandinaves sont les spécialistes du bon polar. En l’occurrence, l’auteure est suédoise, elle s’appelle Emelie Schepp. Elle vend des dizaines de milliers de livres en Suède et dans le monde. Et elle arrive en France avec ce roman, Marquée à vie, chez Harper Collins. Un roman qui commence par un coup de fil, celui de Kerstin Juhlen. Nous sommes à Norrkoping, pas très loin de Stockholm. Kerstin appelle la police en panique : elle vient de rentrer et a retrouvé son mari, mort, dans le salon. La police arrive, on procède à toutes les vérifications d’usage. Les policiers constatent qu’il n’y pas trace de lutte, l’homme a été tué de deux balles dans le corps. On ne sait pas grand-chose, on a peu d’éléments, à part quelques lettres de menace à l’attention de M. Juhlen. Mais ce qui est étonnant, c’est qu’on ne trouve pas d’empreintes, hormis celles d’un enfant.
L’enfant du couple ?
Non. Ils n’ont pas d’enfants. La procureure Jana Berzelius, qui mène l’enquête, commence à être intriguée. D’autant plus lorsque le médecin légiste lui explique que, selon lui, la balle mortelle a été tirée sous un angle tel que le tireur devait être agenouillé ou allongé face à la victime. Bizarre, bizarre…
C’est donc bien un enfant qui a fait le coup ?
C’est un enfant qui a fait le coup. Mais on n’en saura pas plus pour l’instant parce que le gamin en question est retrouvé mort, assassiné, sur une plage pas très loin. Mais ce qui est très étrange, c’est qu’il a quelque chose gravé sur la nuque. Un mot ou un nom plutôt : Thanatos, le dieu grec de la mort ! Il faut également préciser que la procureure, Jana, l’héroïne de l’histoire a elle aussi un nom de divinité grecque gravée sur la nuque, sous ses cheveux.
Et pour démêler cette intrigue, il faut donc lire Marquée à vie chez Harper Collins.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
Ce sont des villes et des villages qui font la Une.
L'Est Républicain nous emmène d'abord à Commercy, entre Saint-Dizier et Nancy. Une petite ville de 6.000 habitants en état de grâce. Tous les voyants sont au vert et c'était loin d'être gagné pourtant. Avec la fermeture de la caserne et le départ des 900 militaires il y a quatre ans, la commune craignait le pire. Mais voilà aujourd'hui, le chômage a baissé de 8.6% en deux ans. L'immobilier se porte au mieux et le patron de l'une des agences affirme d'ailleurs avoir vu son chiffre d'affaires multiplier par deux en deux ans. La mairie a fait baisser les prix du foncier pour faire revenir les familles et deux grosses entreprises se sont installées. La dirigeante de l'une conclut d'ailleurs : "au fond, Commercy, c'est comme bienvenue chez les ch'tis On pleure quand on y arrive, mais après on fait tout pour y rester".
Parvenir à fixer la population, c'est aussi le travail du maire de Lavoncourt, près de Vesoul. Un village de 354 habitants, ultra connecté qui vient de recevoir le label village Internet. Pour le maire de cette commune qui propose notamment une borne numérique ouverte à tous, "l'égalité des territoires passe par le numérique".
Mais tout le monde n'a pas le sourire ce matin. C'est ainsi que Sud Ouest relaie le SOS du village de Talmont en Charente Maritime, une centaine d'habitants et un demi-million de visiteurs. Mais une menace : l'érosion. Le village est perché sur des falaises, désormais menacée par les eaux de l'estuaire. Un appel aux dons va être lancé. Si l'on ne fait rien dit le maire, c'est toute une partie du village qui s'en ira au fond de la mer.
La personnalité du jour, travaille à Saint-Etienne sur un sujet étonnant !
Sur cette façon que l'on a tous de modifier notre langage face à un bébé. La voix qui monte dans les aigus, les voyelles sont plus articulées et le tempo se ralentit. Un parler bébé que l'on utilise aussi avec les animaux. Pour l'expérience, raconte le Progrès, il a donc été présenté des photos de chiens à des adultes humains qui devaient prononcer des phrases du genre : "c'est qui le bon chien", "ça c'est un gentil chien". Le bilan est clair : le parler chien est équivalent au parler bébé. On sait que sur les enfants explique le chercheur cela accélère l'apprentissage chez les nouveaux nés mais chez les chiens ?