Géraldine Woessner, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
La presse en région avec Marion Calais, c’est la rentrée pour les quotidiens également.
Voilà un mot que l'on retrouve partout à la Une ce matin, comme dans Vaucluse Matin qui évoque la rentrée du gouvernement avec le premier conseil des ministres ce lundi.
On n'est pas loin de la reprise non plus pour les lycéens et les étudiants, Le Progrès a ainsi testé pour nous, la recherche d'un logement à Lyon en cette fin août. Bilan : résidences universitaires ou agences : même combat, "une véritable galère" témoigne Asma, étudiante à Sciences Po. Ça fait plus d'un mois qu'elle cherche et elle n'a toujours pas trouvé.
La rentrée que certains attendent avec impatience, en témoigne le boom des stages de soutien scolaire évoqué par Midi Libre. Et il n’y a pas que les structures privées pour ça, à Nîmes, le lycée Albert Camus a même enregistré 150 inscriptions pour les deux jours d'intégration prévues lundi et mardi prochains.
La belle histoire de deux papys en parachute, c'est dans Ouest-France.
Du haut de leurs 90 ans, Frédéric Glover et Ted Piéri arborent encore fièrement leur béret rouge.On les voit tout sourire dans Ouest France, un verre de champagne à la main, bras dessus, bras dessous. Ces deux vétérans britanniques qui, 72 ans après le débarquement sur les plages normandes, ont fait le grand saut. C'était ce week-end dans le Calvados. Un saut dont Fred explique avoir longtemps rêvé. En 1944, le soldat en avait été privé alors qu'il s'était entrainé de longs mois. Aujourd'hui, c'est fait et pour la bonne cause en plus. Ce genre d'initiatives sert à récolter des dons et à faire connaitre l'association organisatrice, The Taxi Charity, qui propose des sorties aux vétérans britanniques. L'an prochain, l'objectif c'est d'organiser une opération "back to the beaches" retour aux plages.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Le Livre du jour : Dernier meurtre avant la fin du monde de Ben H. Winters aux éditions Super 8.
Ce matin, vous êtes venu avec un étrange polar : Dernier meurtre avant la fin du monde.
Tout est dans le titre d’ailleurs, c’est un roman américain, signé Ben H. Winters, publié par Super 8 éditions.
Voilà l’histoire : La fin du monde est proche. Ce n’est pas une prophétie apocalyptique, c’est vrai, c’est une certitude. Les habitants de la planète ont appris quelques mois plus tôt qu’un astéroïde de six kilomètres de large fonçait droit sur la Terre. L’impact est prévu pour dans six mois. Autant vous dire qu’une certaine forme d’anarchie règne sur Terre. Evidemment, beaucoup de gens ont tout quitté pour profiter à fond des derniers instants. Mais aux États-Unis, les autorités essayent, bon an mal an, de conserver un semblant d’ordre et de service public. La police, par exemple, mène toujours des enquêtes.
Est-ce l’une d’elles que l’on va suivre ?
Exactement. Avec Hank Palace, le héros du livre, il n’a pas 30 ans mais il a déjà été nommé inspecteur, faute d’effectif. Il est appelé au début du livre pour constater la mort d’un homme qui s’est pendu dans les toilettes d’un fast-food. C’est un peu la routine, pour lui car plus l’astéroïde approche, plus les suicides se multiplient bien entendu. Oui, mais là, quelque chose le chiffonne, ce sont des petits détails, mais ça ne colle pas. Il a une intuition, pour lui, c’est un meurtre, maquillé en suicide.
Et même à six mois de la fin du monde, il veut enquêter.
Oui. Mais effectivement, il ne va pas être aidé. Ses collègues aimeraient bien classer l’affaire. Les médecins légistes et autres policiers scientifiques ont pratiquement tous désertés. Les témoins ont vraiment autre chose à faire que de répondre à ses questions, d’autant que la victime est un type un peu en marge, il travaillait pour une société d’assurances, ses collègues de travail ne l’aimait pas beaucoup, il ne comptait pas vraiment d’amis et il était sans famille non plus, si ce n’est une sœur à qui il ne parlait pratiquement plus. Pour être très clair : l’enquête de Hank Palace, tout le monde s’en fiche ! Mais lui, il tient bon, il continue. Et dans cette ambiance de fin du monde, il persiste à mener son enquête à bien.
Va-t-il réussir à trouver son assassin ?
Nous ne vous dévoilerons pas la fin, mais il lui faudra un peu de temps quand même. Trois tomes ! Le troisième tome sortira le 8 septembre, il vous reste donc deux semaines pour lire le premier : Dernier meurtre avant la fin du monde et le second qui s’appelle J-77.
Et le troisième ?
Impact dans deux semaines donc chez super 8 éditions : le dernier meurtre avant la fin du monde.
Géraldine Woessner pour Derrière le buzz
Cette victoire historique aux Jeux Olympique, dont les français sont tout juste en train de prendre la mesure. Tony Yoka a remporté l’or hier en boxe dans la catégorie des super lourds et les français, ont été pris de court.
C’est même impressionnant, il y a eu comme une flambée hier soir. Les gens se sont rués sur internet pour faire une recherche : qui est Tony Yoka ? Il était absent des tendances du web, même après sa victoire en demi-finales. Son compte Twitter était confidentiel avec samedi, seulement 6.000 abonnés. Ce matin, tout a changé pour lui comme pour sa compagne Estelle Mossely, ils sont le couple star de ces jeux olympiques. Elle, médaillée d’or dans sa catégorie des moins de 60 kilos et lui, dans la catégorie reine parce qu’il ne faut pas se mentir, on a eu quelques champions en France, mais personne depuis 1904, ne s’était même qualifié en finale chez les poids lourds, sans parler de gagner. La victoire de Tony Yoka, c’est la plus détonnante pour la France de ces jeux olympiques.
La France qui n'a jamais brillé dans l'un des sports pourtant, les plus populaires.
Vous imaginiez un rocky français ? Ce qu’offrent Estelle et Tony, c’est du rêve, en milliers de petites coupures : ils vont se marier, ils l’ont dit, le premier couple olympique de l’histoire. Rien que ça, ça ferait un formidable scénario de film. Et leur avenir est d’or. En boxe, une victoire aux Jeux Olympiques, ça marque le début d’une carrière comme Mohamed Ali en 60, ou encore Lenox Lewis, George Foreman et Joe Frazier. Les plus grands boxeurs de tous les temps ont démarré comme ça. Yoka lui, il n’a que 24 ans. Il sera au top de sa carrière dans trois ou quatre ans. On lui souhaite d’affronter les plus grands et il n’y en a pas tant que ça aujourd’hui. Seulement trois ou quatre boxeurs dans sa catégorie, il y a donc un vide à combler. Pendant 15 ans, les frères klitchko, des ukrainiens, ont dominé les rings. L’un est le maire de Kiev d’ailleurs, ils ont désormais la quarantaine et leur carrière est finie. Il y a donc un espace pour Yoka, qui suscitera peut-être des vocations : la France compte a peine 40.000 licenciés, contre 600.000 pour le judo pour seulement 18% de femmes. Quel meilleur ambassadeur qu’un géant, sympathique, concentré, intelligent apparemment, qui deviendrait l’homme le plus fort du monde ?