Axel de Tarlé, Anne Le Gall, Alex Taylor et Alexandre Kara font le point sur l'actualité du jour.
Axel De Tarlé, expert économie
La Bourse de Paris lance un "CAC 40" écolo !
Tout le monde connait le CAC 40 qui réunit les 40 plus grandes entreprises cotées à Paris.
Il existe maintenant le Low Carbon Europe 100, LC100, rassemble les100 entreprises les plus respectueuses de l'environnement parmi les grandes entreprises européennes.
Tous les secteurs y sont représentés y compris l’énergie ou l'automobile.
Il existe deux critères pour entrer dans ce process : il faut faire attention à peu polluer et utilisant des techniques économes.
Notamment en regardant si le produit vendu ou utilisé est écolo.
Par exemple, dans le secteur automobile : le Français Valéo, cité par JDD, "Réduit de 22 % ses émissions de gaz à effet de serre depuis 2009" dans le même temps, il produit un système visant à réduire la consommation de carburant.
Sur les 100 entreprises sélectionnées pour intégrer le LC100, 19 entreprises sont françaises.
On y retrouve notamment :
- Peugeot et Renault pour leur petite voiture qui consomme peu
- Les banques Société générale ou BNP Paribas qui s'engagent à ne plus financer les mines de charbon
- Accor, Axa, L'Oréal
La liste complète des 100 entreprises est disponible sur le "hashtag E1-Matin"
Un comité scientifique est chargé de sélectionner les entreprises susceptibles de rentrer dans le Low Carbon Europe 100. Il est composé d'Universitaire et d'ONG et est présidé par Pascal Canfin, ancien ministre de l’Écologie du gouvernement Ayrault.
Est-ce que cela constitue un bon placement ? L'écologie est-elle "rentable" ?
Alors que les bourses européennes ont fini l'année à plus deux, cet indice a conclut l'année à plus quatre.
Ces entreprise "écologiques" ont le vent en poupe car plus les normes se durcissent plus elles sont avantagées.
Alexandre Kara, expert politique
il y a quelques semaines, on parlait de la guerre Nicolas Sarkozy contre Jean-François Copé. Est-ce toujours l’affrontement entre les deux hommes ?
On serait plutôt dans une période de cohabitation pacifique et même plus que ça. Le patron des Républicains tente de se rabibocher un peu avec son ancien ami à tel point qu’il y a peu, il lui a même proposer de diner ensemble. Avant de lui promettre que Carla allait appeler Nadia, Madame Jean-François Copé donc il y a clairement une volonté d’apaisement.
Il s’agit d’en finir avec une brouille amicale ou il s’agit simplement de réalpolitique pour Nicolas Sarkozy ?
Au même moment, Brice Hortefeux se rapproche de Jérôme Lavrilleux donc le plus proche lieutenant de Nicolas Sarkozy se rapproche de l’homme de confiance de Jean-François Copé. Les deux hommes se voient désormais très régulièrement. Quand j’ai posé la question à Jérôme Lavrilleux sur ce rapprochement, il m’a répondu qu’il "ne pouvait imaginer qu’il soit motivé par autre chose que la sincérité et le désintéressement".
Quel est l’intérêt de Nicolas Sarkozy dans cet affaire ?
D’abord espérer dissuader Jean-François Copé de se présenter à la primaire car Nicolas Sarkozy prend cette menace très au sérieux. Ensuite, éviter de nouvelles sorties sur l’affaire Bygmalion qui n’arrange personne chez les Républicains et font des dégâts dans l’opinion. Enfin obtenir un armistice alors que Jean-François Copé s’apprête à sortir un livre début 2016 pour éviter de nouvelles révélations.
De toute façon, comme le résume un proche de Jean-François Copé, dans le meilleur des cas entre les deux hommes ce sera ni guerre, ni paix...
Anne Le Gall, experte innovation
L'innovation c'est un robot qui prend ses quartier ce matin à l’aéroport d'Amsterdam ..
Spencer est un robot sur roulette avec une bonne tête ovale et un écran au milieu poitrine. A partir d'aujourd'hui, sa mission est d'aider les passagers égarés car l’aéroport d'Amsterdam a la réputation d'être l'un de ceux où l'on se perd le plus .
Comment ce robot va t-il aider les passager ?
Spencer est doté d'un système de reconnaissance faciale, il se promène dans l’aéroport et quand un passager avec un air perdu se plante devant lui, il s’arrête et lui propose de l'aide grâce à son écran tactile.
Le passager n'a qu'a rentrer son numéro de vol ou sa destination et Spencer l'emmène à la bonne porte d’embarquement en slalomant entre les autres passagers et les valise sur son passage.
Il faut précisé que ce robot est équipé d'un système de détection laser lui permettant d'éviter les obstacles.
Et quand plusieurs personnes le suivent, il est même capable de repérer d’éventuels retardataires et de les attendre.
Est-ce juste du marketing ou c’est un vrai service qui va durer ?
Spencer démarre une première semaine de tests aujourd'hui mais si tout va bien il reviendra en mars.
Car c’est loin d’être un gadget. Ce robot est issu de la collaboration cinq équipes scientifiques Européennes, dont le CNRS pour la France.
Il est cofinancé par la compagnie KLM, qui est très intéressée dans l’affaire, car des passagers perdus, qui ratent l’avion ou le font décoller en retard... C'est aussi un coût financier.