Géraldine Muhlmann, Anne Le Gall, Alex Taylor et Alexandre Kara font le point sur l'actualité du jour.
Alexandre Kara, expert politique
On lance un avis de recherche, où sont passés Manuel Valls et François Hollande ?
Les deux hommes vont bien et leur absence est très calculée. C’est d’abord une question de stratégie.
Hier soir, le Président a pris connaissance des résultats dans son bureau entouré de ses plus proches collaborateurs comme Jean-Pierre Jouyet ou Gaspard Gantzer.
Des résultats dont il prend essentiellement connaissance par SMS et par mail et dans le même temps, il a au téléphone Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, et Jean-Christophe Cambadélis.
A quel moment se décide la question du retrait des listes PS ?
La décision du retrait a été anticipée depuis plusieurs jours, le scénario était prévu. Il ne restait qu'à donner le feu vert, c'est ce qu'a que fait François Hollande.
Pour lui pas question d’en faire plus, François Hollande veut garder de la hauteur présidentielle d’autant que sa semaine va être consacrée à la COP 21 et à la lutte contre le terrorisme.
Et quelles sont les nouvelles de Manuel Valls ?
C’est vrai qu’une soirée électorale sans intervention de Manuel Valls, c’est assez inhabituel. Mais hier soir, il y avait cette volonté tactique de laisser le Parti socialiste et son premier secrétaire en première ligne.
Manuel Valls a suivi la soirée électorale avec les ministres les plus proches comme Marisol Touraine, Najat Vallaut-Belkacem, Fleur Pellerin...
C’est avec Jean-Marie Le Guen et Stéphane Le Foll qu’il décide des messages à faire passer, en clair des éléments de langage.
C’est lui aussi qui a pris son téléphone pour appeler les têtes de liste Parti Socialiste, les unes après les autres. C’est encore lui qui a eu Saintignon en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Castaner en Paca pour leur expliquer la décision du retrait.
Enfin, c’est lui qui sera ce soir l’invité du 20h de TF1.
Vous voyez la diète médiatique aura été de courte durée...
Anne Le Gall, experte innovation
C'est une station service d'un nouveau genre qui est inaugurée aujourd'hui à Paris.
Comme dans une station classique, on y fait le plein en moins de cinq minutes pour un tarif proche de celui de l'essence mais le carburant est totalement non polluant, sans odeur et extrêmement disponible sur terre puisqu'il s'agit d'hydrogène. L'hydrogène qui combiné à l'oxygène de l'air permet de degager de l'energie par réaction chimique.
Elle va servir à quoi cette station ? On n'a pas encore vraiment de voitures qui fonctionne à l'hydrogène ?
Très peu, c'est vrai en France, on a moins misé sur l'hydrogène qu'en Allemagne ou au Japon et chez nous ces voitures coûtent cher.
Il faut compter 66.000 euros pour la seule voiture à hydrogène produite de série en France qui est commercialisée par la marque Hyundai.
Mais cette station à hydrogène parisienne servira, entre autre, dans les mois qui viennent à alimenter une nouvelle flotte de taxi, ceux de la compagnie Hype, qui a noué un partenariat avec Air Liquide, qui fournit L’hydrogène.
Hype ne possède pour l'instant que cinq véhicules mais vise une flotte de 70 taxis en 2016 et plusieurs centaines d'ici 2020.
Autant de véhicules qui ne rejetteront donc que de la vapeur d'eau...