Chaque matin, Roland Pérez, Aurélie Marcireau et Alain Cirou évoquent des questions de droit, de politique et de technologie.
Politique - Aurélie Marcireau
Emmanuel Macron assume ses propos sur ceux qui foutent le bordel au lieu de chercher des postes mais regrette le mot "bordel" jugé trop familier. Il n'est pourtant pas le seul à employer des mots familiers Emmanuel Macron.
Ce qui est étonnant c’est qu’avant l’expression de ce regret, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner défendait le président en expliquant ceci c’était sur Paris première. Il lui est demandé si Emmanuel Macron, réputé cultivé, n’avait pas un problème de vocabulaire .
Vous avez noté le "On peut être cultivé et parler comme les Français", c’est maladroit. Mais surtout , Christophe Castaner pense qu’ Emmanuel Macron veut parler comme tout le monde, une sorte de parole présidentielle normale même si là il est visiblement allé trop loin. Mais adopter un langage familier pour dire des choses pas forcement sympathique, Emmanuel Macron n’est pas le seul à le faire. Écoutez par exemple, Ugo Bernalicis, député de la France insoumise hier sur RTL.
Autre exemple le 22 septembre, cette fois c’est Alexis Corbière à propos de Manuel Valls. "Gugusse", "bourrin", nous sommes dans un registre assez inhabituel.
On peut se demander si cette évolution est vraiment une bonne nouvelle ?