Le Noël du commissaire Ricciardi de Maurizio de Giovanni : un bon roman policier

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Chaque soir, Nicolas Carreau nous emmène à la découverte des plus belles nouveautés littéraires.

 

Le Noël du commissaire Ricciardi de Maurizio de Giovanni aux éditions Rivages

Aujourd’hui, un bon roman policier.

De l’italien Maurizio Giovanni : Le Noël du commissaire Ricciardi, chez Rivages. La cinquième aventure du commissaire. L’histoire se passe à Naples, en 1931. Nous sommes une semaine avant Noël. Natale en Italie, c’est très important. Ça chante, les églises rivalisent de crèches, c’est joyeux. Et pourtant, le brigadier Raffaele Maione se rend sur les lieux d’un meurtre tout en se demandant, chemin faisant, comment quelqu’un pouvait avoir le mauvais gout de tuer en cette période de fête. Il est suivi par deux policiers en uniforme et devant lui, marche son patron, le commissaire Ricciardi, tout juste remis de sa dernière enquête. Ils se dirigent tous vers un petit immeuble où un meurtre vient d’être commis.

Que découvrent-ils sur la scène du crime ?

Une mare de sang. Dans l’entrée, Mme Garofalo et dans la chambre, son mari, le capitaine Garofalo. On l’appelle capitaine, mais ce n’est pas réellement un militaire, c’est l’un des chefs de la milice fasciste. Pour rappel, nous sommes en 1931. Pas de témoins, le gardien de l’immeuble était parti boire un coup, il n’a vu personne entrer ou sortir. Mais quand même, quelques indices. D’abord, un santon de la crèche des Garofalo est cassé et les morceaux ont été cachés sous la table. Bizarre. Ensuite, selon le médecin légiste, le corps du capitaine a été lardé de coups de couteau, mais par des mains différentes. Deux assassins peut-être. Un droitier et un gaucher. Ce qui est étrange parce qu’il n’y a pas de signe de lutte chez la victime. Ça ressemble à de l’acharnement. Et puis, surtout, il y a ce qu’ont dit les morts.

Ce qu’ont dit les morts ?

Le commissaire Ricciardi a une petite particularité : quand il découvre une scène de crime, il entend les dernières paroles des victimes avant leur mort. C’est utile pour un policier, mais parfois ça peut le mettre sur une fausse piste.

La suite dans : Le Noël du commissaire Ricciardi, chez Rivages.