La couleur bleu rare dans l'assiette, l'enfer de travailler avec un collègue mignon et ce que gagnent vraiment les agriculteurs

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Tous les journaux ce matin focalisés sur la colère des agriculteurs qui enfle, symbolisée par le siège de Paris qui se prépare.

Parmi leurs doléances, la concurrence déloyale provoque bien des questions… Aujourd’hui en France se demande si on peut encore manger français… (quand le poulet ukrainien par exemple est beaucoup moins cher…)

Le Figaro nous montre ce que gagnent vraiment les agriculteurs. Ça varie énormément selon qu’on est éleveur, céréalier ou vigneron.

Il y a beaucoup d’éleveurs en grande difficulté.

Le Figaro fait témoigner Isabelle. Éleveuse de volailles, Isabelle a 59 ans. Elle travaille de 7 heures du matin à 22 heures pour 1.000 euros par mois, pour un élevage de 80.000 poulets.

Le prix de ses poulets c’est 4,50 euros un poulet ukrainien par exemple, 2,50 euros pièce.

Elle ne peut pas lutter.

Christian élève des bovins, il a 53 ans. Il parvient à se verser 1.500 euros par mois pour sa centaine de vaches charolaises. Trois étés de sécheresse sur les cinq dernières années. À chaque fois, il faut racheter du fourrage. Il participe activement à la mobilisation actuelle.

Un exemple chez les arboriculteurs. Françoise produit des pommes, des prunes et du raisin dans le Tarn-et-Garonne, 20 hectares et deux associés. Elle a 60 ans, et elle se verse 1.000 euros par mois.

Ce qui revient à chaque fois dans les témoignages, c’est que ces gens ne comptent pas leurs heures, témoignage d’Hélène, vigneronne en Ardèche. “On pousse les agriculteurs à devenir des esclaves, et on se moque des consommateurs”.

Voilà pourquoi Aujourd’hui en France se demande ce matin si on va encore pouvoir manger français. Voilà pourquoi les agriculteurs ont décidé aujourd’hui de bloquer Paris.

Pressing Ombline Roche

Un article "vie au travail" ce lundi ! 20 minutes souligne un mal-être qu’on commente peu finalement : travailler avec un collègue beau gosse peut vite devenir un calvaire !

Un salarié d’une entreprise crève l’abcès sur les réseaux sociaux « je suis clairement devenu le ‘copain moche’ du bureau » écrit-il. Imaginez la gravure de mode ultra chic, épaule carré, regard de braise, coupe de cheveux parfaitement maîtrisée. Il existe aussi, bien sûr, son équivalent femme.

On imagine forcément qu’il est aussi talentueux qu’agréable à regarder !

Forcément ! Un psychologue explique que c’est notre cerveau qui nous joue des tours. « On lui attribue des qualité intérieures -dit-il-, il est forcément drôle, intelligent et compétent ».

Si être le beau gosse de l’open space n’avait pour conséquence qu’obtenir du rab au restaurant d’entreprise ou plus de dosettes de café que les autres, précise 20 minutes, on en ferait pas une affaire d’état. Sauf que le sosie de George Clooney peut potentiellement être mieux payé, échapper davantage au licenciement économique. Un favoritisme interdit par le code du travail français.

Mais une telle discrimination est difficile à prouver.

Absolument ! Selon, l’organisation mondiale du travail, l’apparence physique est le 2ème critère de discrimination derrière les origines et la couleur de peau.

Un article du quotidien gratuit 20 minutes.

Les chroniques des jours précédents