Le car scolaire c'est avec le maire, à la découverte de la maison Gainsbourg et les conseils pour éviter les risques de botulisme

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Une fiche pratique ce matin, à bien garder sous le coude, à bien garder en tête après une série d’intoxications au botulisme, dont une mortelle, dans un restaurant à Bordeaux. Le Huffington post délivre les conseils d’une experte en sécurité alimentaire, élue meilleur ouvrier de France, pour éviter une contamination au botulisme.

Les bonnes pratiques pour conserver ses aliments et les signes qui doivent nous alerter.

Premier risque, si vous faites vos propres conserves à la maison, c’est une mauvaise stérilisation. On rappelle que le botulisme est une bactérie qui se développe dans un milieu sans oxygène, et qui résiste à la cuisson.

Ca veut dire que dans la cuisine, il faut être particulièrement vigilant avec tous les aliments sous vide, en conserve ou en bocal.

Une chose très importante à retenir, parce qu’elle est contre-intuitive.

Il ne faut pas se fier aux odeurs, le danger avec les germes pathogènes ceux qui causent le botulisme, mais aussi la listeria et la salmonelle, c’est qu’ils ne vont rien changer à l’odeur.

Notre cerveau est programmé pour repousser les odeurs de pourri, de moisi. Mais ici, un aliment contaminé ne sera pas trahi par son odeur.

On ne fait donc pas confiance à son nez mais à ses yeux.

Il faut observer l’apparence de la conserve ou de l’emballage du produit sous vide. Si le couvercle ou l’opercule est bombé : poubelle. C’est que quelque chose s’est développé à l’intérieur, il ne faut surtout pas manger le contenu sous prétexte qu’il ne sent pas mauvais.

Attention aussi à la présence de rouille, à des coins abîmés qui auraient pu altérer la stérilisation. Autre signe le dégagement de gaz: si vous entendez un long pschitt comme avec une bouteille de soda : poubelle aussi.

De manière générale, une fois que vous avez entamé un produit sous vide, vous devez manger le reste dans les trois jours qui suivent l’ouverture. Attention aussi à la température du frigo, c’est 4 degrés maximum. À la maison, on est souvent au-dessus.

 

 

Pressing Ombline Roche

Être journaliste donne droit à quelques privilèges… Comme celui de découvrir la Maison Gainsbourg avant tout le monde. Avec impatience, on suit donc les pas ce matin d’Eric Bureau, journaliste au Parisien. On partage surtout avec lui son enthousiasme.

Il a donc franchi cette semaine la grille noire du 5bis rue de Verneuil à Paris, la maison de Serge Gainsbourg transformée en sanctuaire depuis sa disparition en 1991. En faire un musée, permettre au public d’y pénétrer, c’est la volonté de la gardienne du temple, sa fille Charlotte Gainsbourg qui prépare ce moment depuis quatre ans. C’est d’ailleurs sa voix qu’on entend dans l’audioguide.

D’abord, le salon, tout en longueur, sa pièce à musique. Comme le reste de la maison, le temps s’est figé. Avec sur le comptoir le paquet de gitane et le cendrier plein de mégots. « On ne sait plus où donner de la tête » explique le journaliste Eric Bureau dont on devine l’émotion. Des photos de Jane Birkin, Bambou, Bardot, des disques d’or, des Unes de journaux encadrées. Dans la petite cuisine, dans son jus, les bouteilles sont restées sur les étagères et un décodeur Canal+ d’époque près de la télé.

Direction l’étage et son bureau bibliothèque où un roman de Boris Vian est posé non loin de ses lunettes de vue et de sa machine à écrire.

Le plus saisissant reste la chambre à couché avec le lit recouvert d’une fourrure noire. Là où il a été retrouvé sans vie le 2 mars 1991 par Bambou et Charlotte Gainsbourg. Dans l’audioguide, sa fille raconte s’être allongée à côté de lui.

Lorsqu’on quitte la maison Gainsbourg c’est pour se rendre sur le trottoir d’en face, au Gainsbarre qui réunit encore 450 objets et documents de sa collection personnelle…

Bienvenue chez Serge Gainsbourg, visite guidée dans Le Parisien avant son ouverture mercredi prochain.