Le vide-greniers dévoile une pépite, le retour de la petite sirène au cinéma et le secteur des loisirs se prépare à la sécheresse

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour. 

 

Pressing Alexandre Le Mer

28 départements à fort risque de sécheresse cet été. Toute la presse s’en est fait l’écho la semaine dernière. La moitié nord pourrait rejoindre la moitié sud, malgré les pluies du printemps. Malgré la pluie, le risque d’un été 2023 encore plus sec reste entier et le secteur des loisirs est en train de s’y préparer. C'est à lire dans le Figaro.

Les golfs, les parcs d’attraction, les complexes hôteliers… ils cherchent tous à réduire leur consommation d’eau.

Le “guide sécheresse” diffusé par le gouvernement vise y compris les activités de loisirs gourmandes en eau. Tout le monde a intérêt à jouer le jeu. On se souvient que le secteur des activités nautiques a connu un été noir l’année dernière, en raison de la sécheresse.

Economiser à tous les étages. Il y a les mesures de restrictions en état de “crises sécheresse”, les hippodromes, les terrains de sport ne pourront plus être arrosés en journée.

Et puis il y a les mesures volontaires pour contourner la question de l’arrosage des terrains, la fédération française de foot finance des pelouses synthétiques. Ça ne va pas durer, ces surfaces seront bientôt interdites. réglementation européenne sur les microplastiques.

Les golfs, 700 terrains de golf en France. La fédération assure avoir déjà diminué la consommation d’eau de 14%. Elle n’utilise que 10% d’eau potable pour l’arrosage. Pour en utiliser encore moins, les golfs proposent de prendre l’eau recyclée des stations d’épuration.

Exemple sur la Côte d’Azur, le 18-trous de Mandelieu la Napoule est situé tout près de la station d’épuration de l’agglomération de Cannes, qui rejette chaque année 18 millions de mètres cubes d’eau à la mer.

On doit arroser moins.

On peut aussi sélectionner des plantations moins gourmandes en eau, comme au Club Med qui interdit aussi maintenant les “mousses parties” ou les jeux avec des lances à eau, les baignoires sont remplacées par des douches et on fait la chasse aux fuites.

Au Puy du Fou, en Vendée, l’eau des sanitaires est recyclée pour l’arrosage. On récupère les eaux de pluie.

Mais c’est bien la toute la question, il faut qu’il pleuve.

Le secteur des loisirs au défi de la sobriété face à la sécheresse, c’est dans le Figaro.

Pressing Dimitri Vernet

Un article qui va vous rappeler des bons souvenirs de votre week-end. On part sur les routes de France pour les bons vieux vide grenier et brocantes.

« A la brocante on trouve toujours des choses charmantes » disait Charles Trenet. Mais à la brocante on trouve aussi et surtout des trésors. Des biens inestimables parfois inconnus aux yeux des vendeurs qui mettent sur leur étalage des simples bibelots, qu’ils pensaient sans valeur, alors que leur valeur est immense.

Ce genre d'histoire, il y en a dans tous les vides greniers de l'hexagone.

Mais ce matin, le quotidien régional, la Dépêche du Midi, nous plonge dans la brocante de Monteils dans le Tarn et Garonne ce week-end. Où parmi les différents stands, un exposant présentait divers articles ménagers plutôt banales dont des ustensiles de cuisine et un lot de six grandes assiettes plates, affichés au prix de 6 euros le lot. Le but du propriétaire était de s'en débarrasser, il ne les utilisait pas et prenait trop de place.

Pourtant, ces assiettes ont une particularité, détectée par un visiteur de cette brocante. Un homme de 40 ans, commissaire-priseur, ayant un œil de lynx pour repérer les pépites.

Comme ces assiettes qui présentaient une signature. Et cela change tout ! Le lot d'assiettes affiché à 6 euros le lot avait une valeur réelle 100 fois supérieure, c'est à dire 600 euros minimums !

Un sacré trésor et surtout une sacrée affaire pour ce commissaire.

Une affaire qu’il n’a pas saisie ! Ce commissaire-priseur a été bienveillant, après l’analyse de ces assiettes il ne les a pas achetés, mais a préféré prévenir le vendeur pour qu’il puisse les retirer de la vente (ce qu’il a fait dans la foulée).

Quelle histoire ! Monteils, le monde des bisounours !

« Le vide grenier a dévoilé une pépite », une leçon de bienveillance à retrouver dans la Dépêche du Midi.

Pressing Ombline Roche

Évènement cinéma dans deux jours ! 32 ans et six mois après avoir conquis le cœur des jeunes filles françaises, La Petit Sirène fait son grand retour sur grand écran, en « live action », en « vraies images », en version filmée. On connait bien l’exercice après avoir vu La Belle et la Bête ou Cendrillon.

Mais ce que nous apprend le magazine ELLE, c’est que l’engouement autour de cette nouvelle production Disney est inédit ! Ils étaient 100 millions d’internautes à regarder la bande annonce lorsqu’elle a été dévoilée en mars dernier.

Il y a deux raisons pour cela. Ariel est une héroïne adorée par les fans et le dessin animé est très populaire. La deuxième raison c’est parce que la comédienne et chanteuse Halle Bailey choisie pour l’interpréter a la peau noire. Vous avez peut-être vu les images des petites filles afro-américaines très émues de découvrir une Ariel qui je cite « leur ressemble ». Ces vidéos font oublier les propos nauséabonds d’autres internautes, des trolls, qui, écrit ELLE « ignorent que les femmes à queue de poisson d’existent pas ».

Le magazine s’attarde donc sur cette comédienne qui crève l’écran et son parcours de conte de fée comme l’Amérique sait si bien en raconter. Halle Bailey chante avec sa sœur depuis l’âge de 5 ans, et dans cette carrière (précoce) de chanteuse, celle qui joue le rôle de la « marraine la bonne fée » s’appelle Beyonce. Elle les fait signer sur son label et les emmène avec elle en tournée en 2017.

Le tournage de la Petite Sirène commence peu de temps après, à Londres, tournage tourmenté par la pandémie. Halle Bailey passe des mois dans une piscine avec une queue de poisson. Elle doit fait semblant de chanter sous l’eau, de nager avec une prothèse. Quand on l’interroge sur la polémique autour de la couleur de sa peau, elle répond en souriant « c’est bien qu’aujourd’hui de jeunes actrices noires émergent, il était temps ».

La Petite Sirène, le film, sort en salle mercredi et le magazine ELLE en parle cette semaine.