Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
Troisième nuit d’émeutes dans toute la France après la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre. La colère et le risque d’embrasement se taillent une large place ce matin dans toute la presse.
Le journal L’Opinion s’interroge ce matin sur les énormes stocks de mortiers d’artifice tirés à longueur de nuit par les émeutiers. Il est clair, titre l’Opinion, que les autorités sont débordées par la prolifération des mortiers. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la police a dû reculer, dans le quartier Pablo-Picasso à Nanterre, devant des tirs tendus de feux d’artifice.
Aujourd’hui en France montre ce matin aussi une photo frappante des dégâts qu’ils ont fait sur un immeuble à Villeurbanne, un immeuble d’habitation attaqué à coup de mortier, un incendie est parti d’un balcon. 35 personnes ont dû être relogées et quatre ont été hospitalisées.
Dans les Hauts-de-Seine, là où Nahel a été tué, la préfecture a pris dès mercredi un arrêté pour interdire la vente et la détention de mortiers d’artifice. Mais partout en France, les émeutiers en ont par caisses entières.
La législation a été durcie, détenir et utiliser des mortiers est maintenant passible de sanctions pénales. À la vente, les professionnels sont tenus d’enregistrer l’identité de l’acheteur.
Mais ces mortiers, relève L’Opinion, sont l’objet de trafics sur les réseaux sociaux… et ce n’est visiblement pas un problème pour s’en procurer en grande quantité.
Dans un reportage à Nanterre publié hier, le journal Le Monde précise le type de feux d’artifice utilisés selon les nombreux restes retrouvés sur place. Il s’agit de “crackling chrysanthemums”, ce sont des mortiers fabriqués en Europe de l’est. Ils sont à la fois puissants et pas très chers et dans ces nuits d’émeute, ils sont utilisés comme des armes contre les forces de l’ordre, contre les voitures, contre les bâtiments publics.
Scénario catastrophe à Hollywood ! Le site du Huffington Post revient sur la grève entamée par les scénaristes et les auteurs au début du mois de mai. Eh bien des acteurs pourraient rejoindre le mouvement !
Pour rappel les scénaristes demandent des meilleures rémunérations. Ils expliquent être de plus en plus nombreux à travailler au salaire minimum fixé par les syndicats. Alors que les employeurs réalisent des bénéfices et augmentent les salaires des dirigeants. Ils demandent également des garanties minimales pour bénéficier d'un emploi stable et une plus grande part des bénéfices générés par l'essor du streaming. Sans oublier que les auteurs à Hollywood se montrent inquiets de l’usage qui sera fait demain de l’Intelligence Artificielle…
Des inquiétudes partagées par les comédiens ! plus de 300 stars américaines de premier rang se disent prêtes à rejoindre la mobilisation afin de trouver le meilleur accord possible, écrit le Huff Post. Les noms sont célèbres effectivement ! Jenifer Lawrence, Glenn Close, Meryl Streep, Liam Neeson ou encore Ben Stiller.
Si la grève est actée, Hollywood, au ralenti aujourd’hui, serait donc totalement paralysée. Plus de tournage de séries ou de films, plus de promo non plus pour les films qui sortiront cet été comme Barbie ou Gran Tursimo, l’adaptation du jeu vidéo avec notamment Orlando Bloom.
Aujourd’hui le tournage de la série The Last of Us est perturbé et l’adaptation du film culte Metropolis en série pour Apple TV+ a été définitivement arrêtée.
Rappelez-vous ! Le dernier mouvement social de grande ampleur à Hollywood avait paralysé le secteur en 2007 et 2008. Certaines séries d’alors avaient connu un nombre d’épisode parfois réduit de moitié pour au moins une saison.
La Grève à Hollywood sur le site du Huffington Post notamment.