Les casinos pourraient s'implanter dans les villes équestres, «quel hypersensible êtes-vous ?» et pourquoi investir dans des caves

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.

Entendu sur europe1 :
Pressing Alexandre Le Mer 

Pas facile d’investir dans l’immobilier quand les prix s’envolent et que les taux augmentent. Le Figaro vous propose ce matin d’investir dans des caves vides, des box de stockage, en ville.

C’est un placement qui peut vous rapporter entre 6 et 8% par an, vous promet le Figaro. Si on regarde le rapport rendement / risque, c’est effectivement imbattable.

Aucun problème avec le locataire en ville, une cave trouve assez vite preneur, vu la pénurie de stockage, vu que chaque mètre carré compte.

À propos de mètre carré d’ailleurs, c’est ce qui en fait un placement rentable. Le prix à l’achat d’une cave à Paris, c’est 3.000 euros le mètre carré (la moyenne des logements c’est 10.000) à Bordeaux 2.400, à Lyon 2.000 euros et même un peu moins encore à Marseille, 1.900 euros le mètre carré pour une cave.

Autre avantage pour le propriétaire: le loyer n’est ni encadré, ni réglementé. Vous n’avez pas de plafond à Paris, une cave se loue 20 euros le mètre carré, 13 euros à Bordeaux, 12 euros à Marseille et 11 euros à Lyon.

Pas besoin non plus de fignoler la peinture, de repenser les sanitaires ou la cuisine, c’est une cave. Les “règles de décence” comme on dit, ne s’appliquent pas. Ça ne veut pas dire non plus que vous pouvez proposer un bouge, une cave éclairée et sans humidité aura toujours l’avantage.

Ce qui va compter surtout, c’est la sécurité du stockage, un verrouillage solide et un accès sécurisé à l’immeuble.

6 à 8% de rendement par an si vous avez une cave à louer, il faut juste vérifier votre contribution aux charges générales de l’immeuble. Bien sûr, on règle aussi la taxe foncière.

Mais pas besoin de déléguer la gestion à une agence. Mettre sa cave en location prend peu de temps et demande peu de gestion.

Placer son argent dans des caves à louer, c’est ce matin dans les pages éco du Figaro.

Pressing Ombline Roche

Quel sensible êtes-vous ? c’est le dossier ce mois-ci du magazine Psychologies.

L’hypersensibilité est devenue l’un des grands sujets de société écrit le magazine. Mais c’est quoi en fait ? Une plus haute réceptivité aux stimuli de l’environnement : les bruits, les lumières mais aussi les ambiances (au bureau…), l’humeur (bonne ou mauvaise des autres). Une psychologue américaine a décrit et popularisé le phénomène il y a 20 ans. Et aujourd’hui un quart de la population serait hypersensible !

Attention quand même à ne pas se cacher derrière un terme, un superlatif, pour excuser un comportement, un tempérament. Vous savez, on est tous hyper aujourd’hui, un acronyme collé au front : HPI, HPE, HPS (haut potentiel intellectuel, haut potentiel émotionnel, personne à haute sensibilité).

Être sensible hier c’était une souffrance, aujourd’hui c’est une fierté ! Et les coming out se multiplient dans le show-biz : Marion Cotillard, Léa Seydoux, Bruno Solo ou Maurice Barthélemy qui a même sorti un livre dessus.

Alors, l’est-on plus ou moins qu’avant ?! Pareil dit une docteure en neuroscience interrogée par Psychologies. Sauf qu’on en a conscience. Et dans une société stressée et violente comme la nôtre, il n’y en a pas forcément plus ! les sensibles seront simplement plus ultra.

Ce qu’il faut retenir surtout c’est que finalement l’hypersensibilité n’est pas une faiblesse mais une autre façon d’appréhender le monde. C’est peut-être même la solution pour le sauver !

Tout bon dossier dans le magazine Psychologies s’accompagne d’un test ! Quel hypersensible vous êtes ?!

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