Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
On vous a régulièrement parlé sur Europe 1 de la difficulté à obtenir des places pour les JO l’année prochaine à Paris ou du prix de ces places, mais il reste un espoir.
Pour avoir peut-être la chance d’en décrocher une, vous pouvez gratter, c'est à lire dans le Parisien.
Lundi prochain, 3 juillet, la Française des Jeux va lancer un jeu éphémère qui vous permettra peut-être de remporter des billets pour les finales d’athlétisme des Jeux olympiques. Ça va s’appeler “Mon ticket pour Paris 2024”, trois euros le ticket, chez votre buraliste.
Avec ce ticket, vous aurez deux chances de gagner. La première pour essayer de remporter jusqu’à 50.000 euros. La seconde donc, pour tenter d’assister à la finale du 100m ou du 400m des JO, au Stade de France.
Quelle est la probabilité de gagner des places ?
On sait que 10 millions au moins de ces jeux à gratter vont être distribués, en points de vente et sur internet.
Sur ces 10 millions, il y aura une cinquantaine de gagnants qui décrocheront deux billets très bien placés pour l’une des deux finales d’athlétisme, et tout ce qui va avec, le transport à Paris, l’hébergement et la restauration, les gagnants n’auront rien à débourser.
“Mon ticket pour Paris 2024”. Assister aux Jeux olympiques avec un jeu à gratter, avec trois euros et surtout un gros paquet de chance, cette opération de la Française des jeux est prévue pour durer trois à quatre mois, jusqu’à l’automne.
Nous sommes le 28 juin, premier jour des soldes d’été !
Dans l’inconscient collectif, c’est la promesse de faire des bonnes affaires. Les soldes, c’est le plaisir de se retrouver au milieu de milliers d’étiquettes qui affichent -30, -50, - 70% ! de slalomer entre les rayons ultra chargés de vêtements multicolores, bien plus fournis que le reste de l’année. C’est la jouissance de fouiller dans les bacs. On piétine, on se fait -au passage- écraser le bout des orteils, on attrape sans réfléchir -et le plus vite possible- un chemisier vert pomme parce que vraiment, à ce prix-là, si je ne le prends pas tout de suite, il aura disparu la seconde d’après…
Ça vous rappelle des souvenirs ce que je raconte ?! oui parce que ça, c’était avant !
Les soldes ont perdu de leur superbe, nous explique Le Figaro ce matin. Cette grande messe des prix barrés c’est terminé depuis des années.
L’ennemi des soldes, ce sont les promotions. On achète malin toute l’année désormais. Et d’autres rendez vous ont éclipsé cette fête commerciale qu’on attendait, souvenez-vous, avec impatience.
Le Black Friday est aujourd’hui plus sexy ! grosse séance shopping avant Noël. Les enseignes se la jouent perso aussi et organisent leur propre fête commerciale ! Les Prime Days du géant Amazone qui a donné des idées à la Fnac, Darty, La redoute avec leur French Days, organisés deux fois par an.
Sans parler des ventes privées, et des magasins qui, justement avant les soldes, vous inondent de sms et de mails pour venir, avant tout le monde, profiter des prix-minis.
Et puis il y a ceux qui boycottent, carrément. Des marques qui ne font pas de soldes du tout et qui l’affirment : les soldes sont mauvais pour les marges. Pour rappel, le principe des soldes pour les commerçants c’est de vider les réserves des magasins de leurs stocks d'invendus, quitte à vendre à perte. Une pratique demain obsolète ?
Pourquoi les soldes sont passés de mode, dans Le Figaro.