Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Équation politique ce mercredi matin dans Libération. François Hollande en 2027, est-ce qu’il peut revenir à l’Elysée ? Libé n’y croit pas.
Mais la question est posée sérieusement depuis ce tout récent sondage Paris Match, où François Hollande est la troisième personnalité politique préférée des Français, juste derrière Gabriel Attal et Édouard Philippe. Il est même le préféré à gauche.
c’est surprenant, parce que François Hollande, avec son bilan à la fin de son mandat, a beaucoup déçu dans son électorat de gauche.
C’est exactement ce que rappelle Libération, tout en disant que chercher la rationalité dans les comportements électoraux, c’est un exercice de psychologie collective impossible.
Alors, un bilan à l’Élysée très critiqué. Mais si l’histoire finalement, lui donnait raison, à François Hollande? sur la Russie, c’est lui, qui avait refusé de livrer nos navires de guerre Mistral à Poutine (contre l’avis de JL Mélenchon, de Marine Le Pen, et de Nicolas Sarkozy)
Finalement, dit Libé, François Hollande, c’est le syndrome Casimir
Qu’est-ce que ça veut dire, ça, le “syndrome Casimir” ?
Prenez un ancien président, impopulaire, faites-lui écrire ses mémoires, il va faire toutes les radios, toutes les télés et des séances dédicaces dans toutes les librairies partout en France. Dehors, il y aura la queue devant la porte, pour aller lui serrer la main.
Réflexe d’élu, François Hollande va se fier à ce “ressenti de terrain”, on le réclame.
Mais comme on réclamerait de rencontrer Casimir, le voilà le parallèle de Libé. C’est juste de la nostalgie, un mélange de “vu à la télé” et d’une période de notre vie, qui va peut-être nous rappeler des souvenirs plus personnels. Il n’y a pas de désir politique.
François Hollande est justement trop politique pour affirmer qu’il ne reviendra pas à l’Élysée. Il est sans doute aussi trop intelligent pour y croire, conclut Libé.
Les congés d’hiver touchent à leur fin. Vous êtes encore quelques-uns à en profiter cette semaine, à profiter peut-être des joies de la montagne !
Les férus de pistes bleues, de pistes rouges ont l’habitude de slalomer entre les différents groupes d’écoles de ski… des aspirants aux grades de premiers flocons jusqu’aux adultes malhabiles, bras déployés et jambes en chasse-neige mal assuré…
Vous êtes-vous déjà demandé si le gars aux lunettes fumées, la peau du visage tannée par le soleil d’hiver et en combinaison flashy était un vrai moniteur de ski ?!
Oui, parce qu’on apprend dans 20 minutes qu’il existe des imposteurs du planté de bâton. Des faux moniteurs qui proposent des leçons à prix cassés sur internet.
Des faux moniteurs, ça veut dire qu’ils n’ont pas passé le diplôme leur donnant le droit d’enseigner ?
Exactement ! et les élèves risquent d’avoir des problèmes d’assurance en cas de blessures.
Mais ce qui inquiète nos vrais moniteurs, ce sont les moniteurs étrangers, qui eux, sont diplômés.
Qui ont donc le droit de dispenser des cours de ski dans les stations françaises !
Absolument. Mais contrairement aux français, les collègues des pays voisins ne paient pas les charges de l’Urssaf, explique un professionnel interrogé par 20 minutes. Alors, ça provoque des jalousies. Une petite guéguerre qui entraîne un climat particulièrement tendu dans certaines stations. Ce sentiment de discrimination est comparable à celui qu’ont ressenti les chauffeurs de taxi à l’arrivée sur la route des VTC. Le président du syndicat des moniteurs indique avoir alerté le gouvernement afin d’obtenir des mesures concrètes. On se tient au courant pour l’hiver prochain !
Pour les moniteurs de ski la pente est un peu raide dans le journal gratuit 20 minutes.