Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
Le Parisien présente ce matin le plus vieux médecin de France, il est installé à Chevilly-Larue dans le Val-de-Marne.
Christian Chenay promet qu’il va arrêter et profiter d’une retraite forcément bien méritée, parce que le docteur Chenay a quand même 101 ans, bientôt 102 même. Il continue à donner des consultations. On le voit tout sourire dans une pièce qui fait office de cabinet, et qui ressemble à un joyeux capharnaüm. Il y a beaucoup de casiers, il faut dire qu’il a toujours plus de 400 patients et c’est sa femme Suzanne, qui répond au téléphone.
Le docteur Chenay est bien conscient qu’il a beaucoup de chance. Il le dit lui-même, “c’est rare de pouvoir suivre des patients pendant 70 ans”. Beaucoup d’entre eux sont devenus ses amis, au fil des décennies. Quand il s’est installé comme médecin à Chevilly-Larue, c’était l’année 1951.
Quand on vient consulter un médecin âgé de 101 ans, on serait bien tenté de lui demander les secrets de sa longévité.
On en devine un dans les pages du Parisien, c’est sa vitalité, sa curiosité intellectuelle. Aujourd’hui encore, le docteur Chenay passe deux heures par jour à décortiquer les dernières informations médicales.
Il écrit en ce moment son cinquième livre, qui devrait avoir pour titre “Itinéraires de centenaires”.
Il n’a pas oublié non plus d’avoir de l’humour. Il dit : “un bon médecin aujourd’hui, c’est celui qui a des malades… qui ne sont pas malades”.
À 101 ans, on se dit qu’il sait très bien de quoi il parle.
Si ce monsieur avait dû prendre sa retraite à 64 ans, il aurait dû partir il y a 37 ans. À l’époque le président s’appelait François Mitterrand et on avait un moyen de communication ultra-moderne qui s’appelait le Minitel.
Il paraît qu’il y a pensé une fois, à prendre sa retraite c’était en 2006. “À 101 ans, le plus vieux médecin de France consulte toujours”, c’est dans le Parisien.
Les vacances d’été approchent et lorsque l'on voyage, il convient de se plier aux règles en vigueur dans le pays que l’on visite. Y compris celles qui peuvent paraître complètement absurdes.
L’histoire a laissé des « fossiles législatifs », c’est-à-dire des textes obsolètes ou anachroniques, toujours en vigueur, qui paraissent très étonnants en 2023. Pourtant encore aujourd’hui, il faut s’y plier…
Le quotidien Ouest France nous propose ce matin une compilation des lois les plus loufoques à travers le monde.
Direction Singapour pour commencer où il ne faut pas mâcher un chewing-gum dans les rues. Car oui, c'est interdit ! D'ailleurs vous n'en trouverez même pas dans les supermarchés, ils sont interdits à la vente depuis 1992. Pourquoi ? Parce les autorités considèrent que les chewing-gums usagés créer des problèmes de nettoyage dans les lieux publics. Donc ils ont régler le problèmes ! Pas de chewing-gum à Singapour!
Ensuite, en Italie, pour emmener vos enfants à la plage et évitez les alentours de Venise et la commune D'Eracléa. Puisqu'il est interdit dans cette ville de faire des châteaux de sable. Baignade et c'est tout !
Encore en Italie, parce oui les italiens font partis des champions de ceux qui ont des lois très étrange, surveillez vos chaussures. Notamment si vous souhaiter visiter l'Ile de Capri où les chaussures bruyantes sont interdites. Pas de talons ou tongs qui couinent, bannis pour la tranquillité auditive des habitants.
En parlants de talons, mesdames, il va falloir les enlever en Grèce également. Puisque depuis 2009, les autorités grecques ont interdit le port de chaussures à talons hauts sur des sites archéologiques importants. Là aussi c’est étonnant mais c'est un petit plus compréhensible car c'est pour éviter d'endommager les monuments.
Bref, si vous souhaiter partir à l'étranger cet été. Un petit conseil renseignez-vous sur les lois en vigueur dans les pays en questions car certaines pourraient vous surprendre.
"Les lois absurdes toujours en vigueur dans le monde", c'est un article à retrouver dans Ouest France ce matin.
Le journal Libération fête ses 50 ans avec en kiosque aujourd’hui la parution d’un numéro spécial en plus du numéro du jour.
Une cinquantaine de pages pour revenir sur des moments historiques, des articles mythiques, pour mettre à l’honneur les grandes figures de sa rédaction, journalistes, rédacteurs en chef, reporters. C’est un voyage dans le temps… on retourne par exemple en 1981, au lendemain de l’élection de Mitterrand. Libé raconte comment trois reporters sont partis avec une valise remplie de pièces d’or en chocolat pour vérifier s’il était effectivement facile de passer la frontière Suisse avec sa fortune. Au bout de plusieurs allers-retours, ils finissent par se faire arrêter par un fonctionnaire français, intriguer par leur manège.
1989 le journaliste Christian Martin signe sous le nom Pierre Chablier la chronique « moi et mon sida ». Il raconte sa maladie, la maladie qui fait peur, de la découverte de sa séropositive à son traitement, des gélules d’AZT 4 fois par jour. Il publie 17 articles jusqu’à son décès en 1994.
Libération raconte aussi sa soirée du 13 novembre 2015, une soirée de fête à la veille de son déménagement… quand la musique s’arrête, que les portes de la rédaction se ferment. Personne ne rentre personne ne sort. On prête alors des ordinateurs aux journalistes amis d’autres rédactions, venus trinquer au départ. Tous se remettent au travail.
50 ans de Libération, c’est 50 ans de mise en page, de typographie. La naissance du logo rouge horizontal en 1981 qui lors de grandes occasions changent de couleur.
Ce sont aussi des ratés ! 1985 - je cite- « quand la critique est conne pour Goldman ». Comme un seul homme, la presse égratigne allégrement JJG adoré du public… Libé n’est pas en reste, avoue le quotidien. La réponse du chanteur sera cette page entière qu’il s’offre pour régler ses comptes, une compilation d’articles acides et ses mots manuscrits adressés à son public « Merci d’avoir jugé par vous-même », digne et élégant.
Autre loupé, heureux cette fois-ci ! Madonna est en France, concert au parc de Sceaux en région parisienne. Le phénomène vaut bien une UNE en aout 1987 avec comme titre « Mado à plein Sceaux »… Problème technique, le titre disparait sur les journaux imprimés le lendemain. Juste le visage de la chanteuse… et le nom du journal Libération. On crie au génie !
Les 50 ans du journal Libération, un numéro spécial sort aujourd’hui.