Les monoplaces de F1 de moins en moins colorées, la fête des grands-mères et l'amour est dans les allées du Salon de l'Agriculture

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Ombline Roche

Dimanche, c’est la fête des grand-mères.

Et Madame Figaro se demande quelle place elles occupent vraiment dans notre quotidien, dans la famille, dans la vie des petits enfants aujourd’hui.

D’après l’Insee, les mères deviennent grand-mères en moyenne autour de 54 ans, un âge qui varie beaucoup bien sûr selon les familles. Nombreuses sont celles qui travaillent encore ! Les nouvelles grand-mères écrit le magazine sont dynamiques.

Mais ça n’a pas toujours été le cas !

En tout cas ce n’est pas l’image qu’on en avait jusqu’aux années 80. On les voyait dépassées, lunettes demi-lune au bout du nez, penchées sur un tricot, image biaisée d’une vieille dame. Les temps ont bien changé. Aujourd’hui, les grands-mères aident souvent les enfants, les petits-enfants. Baby-sitter en chef ! quand la géographie le permet. Cependant, pas simple pour elles de trouver sa place, et même quand les relations avec les parents sont bonnes. Trouver sa place au sens propre comme au sens figuré. Dans le cœur des petits-enfants et dans leur emploi du temps, entre le sport du mercredi et les copains le weekend.

Et quand ça se passe mal, les grands-mères incarnent souvent la stabilité !

Absolument, "le point de repère", écrit Madame Figaro !

On les appelle Mamie, Mamina, Nona, Granny… Manette pour celle du chef de l’Etat… la seconde mère d’Emmanuel Macron disparue peu de temps après sa première élection. C’est elle qui lui a fait découvrir les livres.

Une grand-mère guide ! beaucoup de personnalités ne perdent pas une occasion de leur rendre hommage. Le rappeur Orelsan chante pour elle Jeannine et le chef du Plaza Athénée Jean Imbert a ouvert en 2019 le restaurant Mamie avec sa grand-mère, qu’il a fermé quand elle est décédée.

Les Grands-mères modèles, dans Madame Figaro

Pressing Alexandre Le Mer

Mieux que L’Amour est dans le pré, L’amour est dans les allées du salon de l’agriculture qui reste ouvert jusqu’à dimanche.

Le journal 20Minutes s’intéresse au jeu de séduction… à la drague, qui sévit entre les exposants du salon.

C’est sûr que les agriculteurs de toute la France réunis au même endroit pendant 10 jours, ça doit faciliter les rencontres.

Surtout qu’ils dorment sur place. Pour la plupart, les éleveurs partagent des dortoirs quand ce n’est pas dans la paille près de leurs bêtes. 20 Minutes a des témoignages. Au stand des Jeunes agriculteurs, on confirme que les éleveurs du Hall 1 sont “chauds patate”, qu’ils dorment dans le foin et que “ça se mélange”.

Même chose dans les dortoirs, ils sont mixtes. Il ne vaut mieux pas allumer la lumière, si l’on en croit Mélanie, qui élève des chevaux.

Ils font des soirées au salon, après la fermeture ?

Tous les soirs, la musique à fond, ça danse et ça lève le coude.

Les nuits sont courtes avec un coucher à 4h et demie du mat’ pour un réveil à 6h pour les éleveurs, c’est un peu les vacances de l’année. Beaucoup d’histoires sans lendemain, mais il y a des couples qui se forment au salon. Comme cet éleveur de chevaux de trait qui a rencontré comme ça une éleveuse… aujourd’hui ils ont un enfant.

C’est le plus beau club de rencontres pour les agriculteurs !

Tout le monde le dit. Michel élève des brebis en Paca : "tu discutes avec des gens qui ont la même passion… tu parles, et t’as l’impression que c’est déjà ta femme… ça va vite… ça marche pas toujours comme on veut". Il y a Maxime, qui élève des vaches dans le Doubs et qui se désole que des demoiselles préfèrent faire des selfies avec ses vaches plutôt qu’avec lui.

La drague au salon, il paraît que c’est l’un des secrets les mieux gardés.

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