Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Fanny Marsot décryptent trois articles de la presse du jour.
Fanny Marsot remplace Alexandre Le Mer ce lundi 26 juin 2023.
On vous parle ce matin d'un élixir bien français.
Le vin qui n'est épargné ni par la chaleur ni par la sécheresse. Et avec le réchauffement climatique, ça ne va pas s'arranger. Alors comment être sûr que dans 10, 20, 30 ou 50 ans on produira encore ce trésor national qui fait notre renommée dans le monde entier? Les vignerons ont anticipé la question depuis longtemps. Certains optent pour des solutions naturelles inspirées de Nouvelle Zélande comme laisser pousser d'autres espèces entre les vignes afin de garder l'humidité du sol.
D'autres misent sur le recyclage des eaux usées ou des technologies de contrôle de l'irrigation. Mais rendons-nous à l'évidence, il en faudra bien plus pour se protéger d'un soleil meurtrier.
Et pourquoi pas les abriter ?
On y a pensé. Dans certaines régions comme les Pyrénées Orientales, très touchée par la sécheresse, on a même couvert avec des panneaux photovoltaiques pour faire d'une pierre deux coups mais, en abritant nos vignes, on peut perdre l'appellation contrôlée…et défigures le paysage.
Alors quoi? Que faire pour sauver notre patrimoine ?
Les chopines de vinasse qui ont traversé le temps, Jacquouille en raffole dans les Visiteurs 2. Pour leur assurer un avenir, l'institut français du vin et de la vigne tente des croisements avec des variétés grecques ou espagnoles déjà habituées aux fortes températures et aux sols secs. L'avenir de notre élixir c'est son métissage. Depuis deux ans, certains AOP peuvent intégrer d'autres cépage sans perdre leur appellation. Une technique prometteuse pour continuer à transmettre notre savoir faire œnologique, n'en déplaise au réchauffement climatique. Le vin, comme tout autre alcool à boire avec modération. Et un article a découvrir dans le Figaro qui consacre un cahier au vin ce matin.
Quelle tenue pour venir travailler quand les températures dépassent les 30 degrés ? Les filles sont en robes légères, confortables, idéales pour ne pas étouffer, et en sandalettes. Les garçons, en pantalon. Et basket ! Et si vous osiez le bermuda ?
Le bermuda : bon pour le confort… et pour la planète ! c’est un article du site du Parisien, leparisien.fr
L’association martiniquaise lance la campagne « Osez le bermuda » dont l’objectif est d’inciter les salariés à poster des photos d’eux en short dans leur cadre de travail.
Les mollets à l’air pour réduire la climatisation en entreprise ! Ca tombe sous le sens… Sauf qu’il est difficile voire impossible de bousculer les codes vestimentaires au travail qui imposent pantalon, parfois chemise à manches longues, et même costume / cravate. Pour des raisons de sécurité sur des chantiers ou pour l’image de l’entreprise auprès de sa clientèle.
Pour une Directrice des Ressources Humaines free-lance, interrogée par le quotidien, si nous avons le droit avec Fanny de porter robes légères ou jupes et débardeurs, pourquoi imposer à Dimitri de rester étriquer dans un pantalon qui tient chaud ?
« votre style n’est pas le reflet d’une quelconque compétence » -dit-elle.
Et prenons exemple sur les conducteurs de bus et de tram à Nantes. Après s’être vu interdit de venir travailler en short, ils avaient enfilé une jupe ! Aujourd’hui, il fait partie de leur uniforme.
Osez le bermuda en entreprise, sur le site du Parisien.