Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
C’est une période faste pour les industriels de l’agro-alimentaire, qui en profitent pour sortir des versions “festives” ou “premium” de leurs produits. Mais derrière la magie des fêtes, on lit ce matin dans le Libération que certains en profitent pour arnaquer le client. C’est à l’un d’entre eux que l’ONG Foodwatch décerne sa “casserole d’or”.
Les “casseroles d’or” c’est une sorte de prix à l’envers, comme un bonnet d’âne pour alerter les consommateurs sur les arnaques de l’industrie alimentaire à Noël. Il y a plusieurs critères pour se prendre une casserole comme les ingrédients masqués (huile de palme), les emballages surdimensionnés (ça se voit plus que la concurrence en rayon, mais vous achetez du vide), l’inflation injustifiée, les mentions type “format familial” qui vous font croire à un format économique, alors que non…
Qui sont les nommés à la casserole d’or cette année ?
- Le saumon fumé Labeyrie pour la shrinkflation, réduire le poids et augmenter le prix
- Le pain d’épice spécial foie gras Brossard: beaucoup de sucre et pas de miel
- La terrine Guyader à la Bretonne, mais qui vient d’Argentine
- Le jus de citron Bjorg, 70% d’eau mais toujours au prix du citron…
- Le panettone Ciro à l’huile de palme
- Les œufs en chocolat Ferrero, le sachet est plus qu’à moitié vide.
La casserole d’or sera décernée à l’un de ces six candidats, après un vote des consommateurs. Vous pouvez voter jusqu’au 20 décembre sur foodwatch.org.
Le 12 décembre aujourd’hui ! Le réveillon de Noël dans 12 jours. 12 jours de chants de Noël dans les magasins, à la télévision, à la radio ! Mais pourquoi les chansons de Noël restent autant dans la tête, se demande le site d’informations slate.fr ?
Parce qu’on les entend tout le temps chaque année à la même saison ! La répétition !
Autre explication : le phénomène d'écoute partielle, écrit Slate. On ne les entend jamais en entier ces chansons, quand on arpente les rayons chocolat ou jeux de société, pendant notre shopping des fêtes. Que fait donc le cerveau ? Il veut se souvenir du reste du morceau, il cherche à compléter.
Et puis en général les chansons de Noël sont simples, entraînantes et faciles à retenir. Des phrases qui se répètent, un rythme prévisible que l’on fredonne facilement.
Comment faire pour se les sortir de la tête ?
Plusieurs techniques ! Comme toutes les chansons qui encombrent le cerveau, les scientifiques préconisent de les écouter en entier. Une étude anglaise explique que chanter « God Save the King » serait un remède miracle. En désespoir de cause, mâcher un chewing-gum, il parait que ça aide.
Mais pourquoi les chansons de Noël restent autant dans la tête, sur le site slate.fr.