Tous les jours de la semaine, Jérôme Lacroix vous livre le meilleur des initiatives qui changent le monde, sur le web et en régions ! Ce vendredi, il veut mettre en avant l'innovation sur laquelle travaille un couple de jeunes biologistes, Rose-Marie et Ghislain Auclair, fondateurs de Woodlight, une start-up strasbourgeoise. Ils souhaitent utiliser la bioluminescence des lucioles ou des méduses pour pour nos lumières du quotidien.
La France bouge grâce à ces Français, au cerveau en ébullition, qui réfléchissent et mettent sur pied des projets pour changer notre quotidien. Jérôme Lacroix les met en lumière et c'est le cas de le dire ce vendredi matin.
Des plantes viendra la lumière, c'est le rêve des fondateurs de Woodlight, une start-up strasbourgeoise.
On part à la découverte d’un couple de jeunes biologistes, Rose-Marie et Ghislain Auclair. Leur truc c'est la bioluminescence, la capacité que possèdent certains organismes de fabriquer naturellement de la lumière comme les lucioles et les méduses. Et ils se sont demandé "Pourquoi ne pas utiliser cette source pour nos lumières du quotidien, dans nos villes, à la maison ?" Pour info, l'éclairage public en France représente à lui seul 12% de la consommation nationale, l'équivalent de 670.000 tonnes de Co2 émises chaque année.
Comment ces jeunes biologistes comptent-ils utiliser cette source d’énergie organique ?
En créant des plantes lumineuses. L'idée est de greffer les gènes de ces animaux lumineux sur des plantes. Sur des ficus, du lierre mais pourquoi pas, dans un second temps sur des arbres comme des marronniers ou des platanes. Les expérimentations sont en cours depuis des mois sur des plants de tabac.
Ça veut dire que l'on pourrait un jour voir nos salons et nos centre-villes éclairés par des plantes ? Quelles utilisations concrètes imaginent ces deux biologistes ?
Des balisages lumineux pour des pistes cyclables, des éclairages doux dans des boutiques, des hôtels mais aussi des bibelots éclairants pour la maison. Autre idée, des murs luminescents pour éclairer les parkings souterrains. La branche Energie de Vinci suit de près leurs recherches, tout comme les collectivités locales alsaciennes et le milliardaire Bernard Arnault. Pour installer des plantes lumineuses dans ses boutiques de luxe, ça permettrait un financement à grande échelle.