Contrairement aux prévisions sombres des années 70, l’humanité continue de brûler du pétrole à un rythme soutenu.
Contrairement aux prévisions sombres des années 70, l’humanité continue de brûler du pétrole à un rythme soutenu. Alors à quand la véritable fin de l’or noir ?
Il y a encore de la marge pour tenir au moins jusqu’en 2040 avec 1.000 milliards de barils de réserves. D’autant qu’aujourd’hui, le pétrole ne représente plus qu’un tiers de la consommation totale d’énergie contre la moitié dans les années 80, tout ça grâce aux progrès des voitures moins gourmandes et à la disparition du fioul dans nos chaudières. D’un autre côté, le trafic aérien, avale de plus en plus de kérosène et la consommation de plastique explose en Inde et en Afrique et pas de plastique sans pétrole.
Les besoins futurs de la planète en pétrole sont durs à évaluer ?
Personne n’est vraiment capable de dire avec certitude quel sera le poids demain des énergies vertes, solaire et éolienne. Pour l’instant, elles restent marginales en attendant leur probable décollage. Autre incertitude, quelle sera la production demain du shiste américain ?
En revanche, ce qui est certain, c’est la raréfaction des nouveaux gisements. C’est du jamais vu ! Les compagnies pétrolières serrent les boulons. Pas question de se lancer dans des explorations hasardeuses et pharaoniques pour traquer du pétrole qui sera ensuite à exploiter. L’avenir énergétique est beaucoup trop flou.
Le monde pourrait-il de manquer de pétrole ?
En plein choc pétroliers des années 80, les Cassandres prévoyaient déjà l’épuisement des réserves pour la fin du siècle dernier.
Nos visionnaires "en carton" vont quand même bien finir par avoir raison. La panne sèche pour les monarchies du golfe est inéluctable mais en attendant l’échéance, les émirs sont toujours les rois du pétrole.