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SAISON 2018 - 2019

Des milliardaires philanthropes consacrent une partie de leur fortune à protéger la terre. Ils achètent des centaines de milliers d’hectares de grands espaces vierges. Impossible ensuite pour les États d’aller y faire n’importe quoi.

Faut-il privatiser la nature pour sauver la planète ?

Donald Trump joue au Monopoly avec la planète. Il veut se payer le Groenland, propriété du Danemark, non pas pour en faire sorte que cette immensité froide reste la glacière de la planète mais au contraire pour profiter de son réchauffement pour les intérêts américains. C’est désolant !

Et il n’y a pas que lui qui joue. Le Japon qui s’offre des bouts de mer pour se fournir en thon rouge, la  Chine qui devient propriétaire chaque année de milliers d’hectares de terres arables en Asie et surtout en Afrique. Dans tous les cas, même le mépris pour la nature maltraitée et surexploitée.

Quelle est la solution pour éviter cela ?

Peut-être en privatisant ? Le mot fait peur lorsque l’on parle d’économie. Si demain on privatisait la nature pour sauver la planète pour compenser la faillite des États en matière de défense de l’environnement, si des privés rachetaient les terres à leur place ?

Ça existe déjà ?

L’un des pionniers s’appelle Douglas Tompkins,  aujourd’hui décédé, devenu milliardaire en créant la marque de doudoune The North Face. Dans les années 2000, en Argentine, il a dépensé sa fortune pour arracher aux exploitations agricoles, minières ou pétrolières des centaines de milliers d’hectares de grands espaces vierges que son épouse a ensuite offert aux parcs nationaux des années plus tard.

Ce couple a donné des idées a des philanthropes à la fibre verte. Ted Turner a acheté d’immenses territoires pour protéger des bisons aux États-Unis. Dernièrement, le mécène suisse Hansjorg Wyss a promis de dépenser une milliard de dollar pour acheter 15% de la planète sous forme de parcelles partout dans le monde qu’il va transformer en espaces naturels protégés.

Les milliardaires peuvent-ils sauver  la planète ? 

Ils sont plus de 2.000 sur terre. Avec leur colossale cagnotte, ils en auraient largement les moyens mais tout n’est pas à vendre et pas mal d’entre eux préfèrent s’offrir un yacht. Sans parler de ceux qui se trompent encore de combats. Monsieur Elon Musk, au lieu de songer à atomiser Mars, cette planète invivable, ce qui va vous couter un bras, vous ne pourriez pas plutôt nous acheter un petit bout de terre ?

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