Chaque matin, Michaël Darmon évoque un sujet précis de la vie politique.
Les grandes manœuvres se poursuivent en coulisse pour sauver la droite du naufrage. Pour l’heure, un consensus semble s’établir autour du nom d’un nom d’un nouveau capitaine, Christian Jacob. Pourquoi lui ?
C’est ce qu’il y’a de bien avec la tradition des partis issu du vieux RPR, on connaît le résultat de l’élection avant le vote.
Comme l’heure est grave, un candidat unique au plebiscite, c’est rapide et efficace.
Christian Jacob (patron des députés LR) est celui qui est considéré comme le plus rassembleur parce qu’il est issu de la "chiraquie première pression", un principe chiraquien qu’il a toujours appliqué "un chef c’est fait pour cheffer !"
L’ancien président des Jeunes agriculteurs de Seine-et-Marne a tracé son sillon sans jamais déviér de sa ligne "un temps pour le combat et ensuite on respecte le vainqueur".
Dans les coulisses des tractations, Chistian Jacob est considéré par l’Élysée comme le meilleur ennemi capable de représenter une force politique d’opposition responsable qui évitera le piège de l’obstruction systématique.
Surtout, il veut préserver son groupe de députés. Il permettrait d’éviter le scénario qui a tenu quelques jours d’une candidature de Nadine Morano ou de Guillaume Peltier.
Pour autant, est-ce que les problèmes seront réglés avec une telle candidature ?
Pas vraiment, il y a une bataille de tranchée cruciale avec la commission d’investiture tenue par Éric Ciotti, proche de Laurent Wauquiez.
Dans le cadre de la rénovation des Républicains, certains ne comprennent pas pourquoi Éric Ciotti aurait la haute main sur des investitures sensibles.
Du côté de la commission d’investiture, on s’apprête à donner investiture à des candidats plutôt dans la mouvance de l’ex président des Républicains. Ce serait un blocage du système par les proches de Laurent Wauquiez, protestent ses adversaires dans le parti.
La commission d’investiture c’est le cœur du réacteur d’un parti et l’enjeu des prochaines semaines sera de savoir quelle bannière sera déployée sur son toi.
On le voit au sein du parti LR pendant le naufrage, l’orchestre n’arrête pas de jouer.
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