L’équipe et le staff semblent très bien dans leurs crampons. Le "groupe vit bien" comme on dit. Et si les Bleus nous réservaient une belle surprise ?
Le XV de France affronte les États-Unis ce mercredi matin, il s’agit de son second match de la coupe du monde de rugby. On dirait qu’il s’est passé quelque chose dans cette équipe.
Et si on avait tort ? Et si ce XV de France nous réservait de belles surprises ? Virginie Phulpin ne parle pas de ce match contre les États-Unis, les Bleus vont le gagner. Le sélectionneur anglais a fait semblant d’avoir peur en disant "on affronte 15 Donald Trump", mais les Anglais ont étrillé les Américains. Et les Français les battront sans doute aussi.
Mais oui, il s’est passé quelque chose depuis la victoire contre l’Argentine. C’était il y a 10 jours, une éternité dans une phase finale. On a envie de leur dire "ah mais vous êtes encore là, vous ? c’est fou ce que vous avez changé". Ces Bleus ont passé des semaines sous le feu des critiques et on dirait que la victoire contre l’Argentine les a débloqués. "Vous voyez, on n’est pas si ridicules que ça". Oh, c’était une victoire à la Française, hein. Une mi-temps pleine une mi-temps vide. Mais regardons le verre à moitié plein. Jacques Brunel le sélectionneur le dit, un groupe se crée. On connaît les poncifs sportifs comme "le groupe vit bien", ça ne veut rien dire. Mais il y a des sourires, des joueurs soudés à l’entraînement et un discours plus positif. Même le typhon qui menaçait la rencontre va laisser les Bleus jouer ce matin.
Le staff a aussi l’air mieux dans ses crampons.
Cet attelage bizarre avec le sélectionneur en place et son successeur déjà présent en tant qu’adjoint, Virginie Phulpin ne comprenait pas bien comment ça pouvait fonctionner. Mais ils trouvent leurs marques.
Fabien Galthié anime, s’agite, s’énerve et félicite à l’entraînement. Jacques Brunel est plus en retrait. Mais avant ce match, il a parlé sans sa langue de bois habituelle. Presque souriant. C’est dire les progrès. Donc oui, il se passe quelque chose. La cohabitation entre les deux hommes se passe bien. Peut-être un hommage à Jacques Chirac, la cohabitation apaisée. Il y aura d’ailleurs une minute de silence en mémoire de l’ancien président. Puis 80 minutes pour nous prouver que l’on s’est trompé. Cette équipe ne ressemble toujours pas aux All Blacks, c’est sûr, mais pas non plus au Bleus.