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SAISON 2020 - 2021

Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce lundi, Virginie Phulpin revient sur la reprise du championnat de Formule 1 avec le premier Grand prix de la saison qui a encore une fois été remporté par Lewis Hamilton. Selon elle, la Formule 1 sait nous faire vibrer car elle nous raconte une histoire sur la piste mais aussi ses coulisses pour mieux la comprendre.

Lewis Hamilton a remporté le premier Grand Prix de la saison de Formule 1 ce dimanche à Bahrein. Vous étiez nombreux à attendre cette nouvelle saison. La F1 connaît un net regain de popularité. Pour Virginie Phulpin, c’est surtout parce que ce sport sait à nouveau raconter des histoires.  

Depuis quand le football est-il devenu l’apéritif devant lequel on attend avec impatience la Formule 1 ? Ce dimanche, devant le match des Bleus, Virginie Phulpin s’est surprise à se dire "vivement la fin, qu’on passe au Grand Prix". Et elle n’est pas la seule, il y a un vrai regain d’intérêt pour la F1. Dans le sport, au-delà des caractéristiques techniques et tactiques qui intéressent surtout les aficionados, il faut bien le dire, ce qui compte, c’est la dramaturgie et les histoires qui le rendent humain. Et là, on est servi avec la Formule 1.

On l’a vu dès cette première course. Il y a une vraie rivalité cette année. Entre Lewis Hamilton, le pilote Mercedes qui défend son titre, et Max Verstappen, le jeune pilote Red Bull aux dents longues. Et ce genre de bataille des chefs, ces 15 tours haletants où tout peut arriver, c’est ce qui met l’eau à la bouche pour cette saison. Les grandes heures de la Formule 1 ne sont faites que de ça, de rivalités exacerbées. Lewis Hamilton est sorti vainqueur. Une fois de plus. Pour empocher la 95ème victoire de sa carrière, lui qui veut obtenir son huitième titre de champion du monde, ce que personne n’a réussi avant lui.

Ce qui est intéressant chez Hamilton, c’est qu’il laisse apparaître l’homme derrière le casque. Celui qui lutte contre le racisme, celui qui se bat pour l’environnement. On aime ou on déteste. On le croit sincère ou on se dit que c’est de la com. Qu’importe. Ce qui compte, c’est que c’est un vrai personnage, capable d’attirer des néophytes vers la Formule 1.  

Netflix a aussi beaucoup aidé la F1 à attirer un nouveau public 

La série documentaire "Formula 1 Drive To Survive" a joué un rôle déterminant. Justement parce qu’elle raconte des histoires, qu’elle nous emmène au coeur du fonctionnement des écuries, dans l’intimité des pilotes. Et ça c’est primordial aujourd’hui, pour séduire un public plus jeune notamment. La Formule 1 a su comprendre qu’elle devait donner un peu plus pour attirer le chaland. Les chronos et les moteurs qui vrombissent, ça ne suffit pas, ça ne suffit plus. On a besoin de l’envers du décor pour apprécier l’endroit.

Regardez, Canal Plus a aussi proposé un documentaire sur Lewis Hamilton ce dimanche soir. Le sport, ce sont des histoires qu’on raconte, pas une compilation de records. La F1 l’a compris, et ça paie. Selon Virginie Phulpin, c’est le symbole d’une nouvelle façon de consommer le sport. Et la Formule 1 a su négocier ce virage. Ce qui est plus prudent à cette vitesse.