Vendredi, un professeur d'histoire a été décapité après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général de l'Éducation nationale, a fustigé sur Europe 1 mardi le "déni" et la "complaisance idéologique" d'une "partie des enseignants et des responsables" de l'Éducation nationale par rapport à l'islamisme.
En 2004, il avait publié un rapport sur l'entrisme islamiste à l'école. Seize ans après, alors qu'un professeur d'histoire a été décapité, vendredi, à Conflans-Sainte-Honorine, pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, Jean-Pierre Obin ne décolère pas. Cet ancien inspecteur général de l'Éducation nationale, auteur de Comment on a laissé l’islamisme pénétrer à l’école (Éditions Hermann) estime qu'il est temps de cesser de se voiler la face. "On a dans l'Éducation nationale, dans l’administration et jusque dans les classes une partie des enseignants et responsables qui sont dans le déni ou la complaisance idéologique par rapport à l’islamisme", estime-t-il mardi sur Europe 1.