Un gendarme, en mission de six mois à Bangui, a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour recevoir des cartes postales du monde entier.
Fabrice est gendarme, c'est un Français formidable, car il est actuellement en mission pour six mois, loin de sa famille, à Bangui, la capitale du Centrafrique.
Comme il se sentait seul, il a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour recevoir des cartes postales du monde entier, afin de pouvoir décorer les murs vides de son bungalow. Ça a déclenché un formidable mouvement de solidarité.
Fabrice, notre gendarme 2.0 à la recherche de chaleur humaine, espérait recevoir quelques cartes postales, il a finalement reçu des dizaines et des dizaines de messages Facebook !
Des marques d'affection certes très sympathiques, mais question déco c'est moins facile.
Il n'a pas reçu de cartes postales ?
Pour l'instant il en a reçu qu’une seule, qu'il a mise au milieu de son mur tout blanc avec tout autour plein de petites boules jaunes de Patafix qu'il a déjà collé en espérant qu'elles soient bientôt recouvertes par des paysages propices à l'évasion.
Ça paraît triste, mais pas d’inquiétude car le courrier met deux semaines à arriver, donc il doit y avoir quelque part entre Paris et Bangui, un facteur avec sur le dos, un sac plein de cartes postales pour notre gendarme.
Les Français ont envie de montrer leur soutien à leurs militaires, et puis parce que l'histoire est belle : un gendarme qui reçoit des cartes postales, c'est poétique, c'est comme un CRS qui reçoit un bouquet de fleur dans une manif, c'est la réconciliation entre les Français et leurs forces de sécurité.
Il faut donc continuer à écrire à ce gendarme ?
Louise Ekland lance un appel solennel pour qu’à l'approche de Noël, tous les Français prennent leur stylo et n'écrivent pas à ce gendarme.
Parce qu’il se sent un peu dépassé par le buzz, il préfère que ça se calme pour se concentrer sur sa mission.
Par contre, écrivons tous des cartes postales aux personnes isolées de notre entourage que ce soit notre Grand-mère ou Jean-François Copé, un petit courrier de réconfort par les temps qui courent, il faudrait être timbré pour s'en priver.