Michel-Jack Chasseuil, 75 ans, possède plus de 40.000 bouteilles, tous les plus grands millésimes, avec la bouteille la plus chère du marché.
Et le dernier mot avec Louise Ekland.
Il s'appelle Michel-Jack Chasseuil, et ce Français de 75 ans possède la plus belle cave à vin du monde ! Plus de 40.000 bouteilles, tous les plus grands millésimes, par caisse de 6 magnums de préférence, avec des pépites comme un Richebourg 78, la bouteille la plus chère du marché. Je ne vous dis pas le prix, mais c'est le patrimoine total de Philippe Poutou.
Et je ne dis pas ça par hasard, puisque quand Michel-Jack Chasseuil a commencé sa collection, lui aussi était ouvrier. Il était chaudronnier. Parce avant le vin, ça ne coûtait pas si cher ! En 1982, une bouteille de Petrus c'était 240 francs.Aujourd'hui la même bouteille : 4800 euros.
Donc le secret de Michel-Jacques, c'est simplement d'avoir commencé tôt, il est tombé dans le chaudron tout petit ! Sauf que sa potion magique à lui c'est du Mouton-Rotschild et que contrairement à Obélix, de temps en temps il a le droit d'en boire une petite goutte.
Il sait se faire plaisir.
Le truc le plus rare dans sa collection, c'est pas le Château d'Yquem, c'est le Beaujolais 2016, mais bon on peut pas tout avoir, dans une collection il faut faire des choix.
D'ailleurs le vrai but de Michel-Jack n'est ni de spéculer ni de tout boire à l'apéro, non, il aimerait que sa collection serve de base à un musée du vin ! Et il a raison car chacune de ses bouteilles est en soi une leçon d'histoire. Par exemple, il a des bouteilles qui ont appartenu à Napoléon quand il était à Sainte-Hélène.
Il suffit de les goûter pour enfin comprendre pourquoi l'empereur n'a jamais voulu revenir en France ! Il était trop bien pour quitter son île ! Alors que moi, j'ai goûté du vin anglais et j'ai quitté la mienne.
Est-ce qu'il a d'autres bouteilles historiques ?
Il possède un Armagnac de 1732. A ce niveau d'ancienneté, il faut avoir confiance dans sa cave. D'ailleurs Michel-Jacques l'a construite de ses propres mains, il a commandé 5.000 parpaings, il a mis son short et il a fait comme son père qui était maçon.
Ça résume toute la philosophie de cet homme attachant : le vin reste avant tout un travail manuel, que ce soit pour le produire, le conserver, ou le boire.
Merci Louise Ekland.