L’énergie générée par les frottements sera bientôt récupérable et exploitable. Pas de quoi éclairer une mégalopole, mais les utilisations sont déjà à l'étude.
Il est l’heure de faire un bond dans le futur, avec vous Nicolas Carreau et votre chronique innovation. Ce matin, vous nous apprenez un nouveau mot…
La triboélectricité, Wendy. Vous connaissez ? C’est l’énergie dégagée par les frottements, l’électricité statique, si vous voulez. Vous savez, vous frottez un ballon de baudruche sur votre pull et hop ! il tient tout seul. C’est amusant, mais pour l’instant, on n’exploitait pas vraiment cette source d’énergie produite par les mouvements du corps.
Pourquoi ?
Parce qu’on ne savait pas comment s’en servir. Alors, il existe les montres qui se rechargent toute seule grâce aux mouvements du poignet, mais c’est un phénomène mécanique. Eh bien, le Huffington Post nous apprend que des chercheurs de l’université de Pékin ont mis au point un système qui capte l’électricité. Ils récupèrent l’énergie produite par les frottements produits lorsque vous bougez – quand vous marchez ou quand vous balancez votre bras, par exemple –, ils la canalisent et ils ont réussi à allumer des led, vous savez, des petites diodes.
Alors, ça marche ?
Oui. Sur le principe. Mais on en est qu’au début pour l’instant. A ce stade, l’énergie récupérée est 1.000 fois moins grande que celle d’un chargeur de portable ! Mais c’est une première pierre, une première étape... En tout cas, quand le système se sera perfectionné, fini les chargeurs pour tous nos appareils connectés, nous serons notre propre centrale électrique. Cette énergie est évidemment renouvelable !